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Le trimaran géant Maxi Edmond de Rothschild a violemment heurté un OFNI (objet flottant non identifié) alors qu’il filait à 30 nœuds dans le golfe de Gascogne, hier dimanche.
L’équipage de Franck Cammas et Charles Caudrelier a réussi à rentrer à Lorient ce lundi par ses propres moyens, après avoir maîtrisé une voie d’eau.
Mais les dégâts sont importants sur la coque centrale et les appendices.
Le Maxi Edmond de Rothschild a été sérieusement endommagé dans un choc avec un OFNI. | YANN RIOU/POLARYSE/GITANA S.A.
Voiles et Voiliers. Modifié le 06/07/2021 à 11h06
Nous étions à 30 nœuds (…) nous avons senti un choc sur la dérive puis un deuxième, assez brutal, au niveau du safran de coque centrale
Charles Caudrelier, un des deux skippers du Maxi Edmond de Rothschild (l’autre est Franck Cammas) explique à son retour à terre : « Nous étions à 30 nœuds, ce qui est élevé quand un choc survient mais ce qui reste notre « vitesse de croisière » avec le Maxi Edmond de Rothschild.
Nous avons senti un choc tout d’abord sur la dérive puis un deuxième assez brutal au niveau du safran de coque centrale.
Tout se passe très vite et c’est toujours compliqué d’identifier les choses mais l’impact a été sec et c’était une matière dure ».
Safran perdu et dégâts structurels
À ces vitesses élevées, les rencontres avec des OFNI sont rarement sans dommage…
Dans le choc, la mèche de safran de coque centrale, situé tout à l’arrière du Maxi Edmond de Rothschild, a été sectionnée.
Une avarie qui a entraîné la perte du safran ainsi que des dégâts structurels autour de ce dernier.
Avant de pouvoir mettre le cap vers Lorient, l’équipage a dû sécuriser le Maxi et gérer une petite voie d’eau.
Charles Caudrelier (archives). | THIERRY CREUX / OUEST-France
Travaux rapides pour être au départ du Fastnet
Face à ces impondérables, et malgré la frustration qui se lisait ce matin sur les visages des deux skippers du Maxi Edmond de Rothschild et de l’ensemble des membres du Gitana Team, l’équipe aux cinq flèches sait que l’action est bien la meilleure réaction.
Ainsi, dès l’arrivée du Maxi Edmond de Rothschild au ponton de la base de Kéroman à Lorient, l’équipe n’a pas perdu de temps et s’est mise à pied d’œuvre.
En premier lieu pour évaluer avec plus de précision l’étendue des dégâts, puis pour organiser les manutentions des prochains jours et les besoins du chantier à venir.
Nous savons que les chocs font partie de l’équation quand nous naviguons.
Nous l’avons en tête à chaque sortie. I
l y a des dégâts sur le bateau et notamment à l’arrière de la coque centrale
« Ce n’est jamais agréable ce type de mésaventure mais malheureusement nous savons que les chocs font partie de l’équation quand nous naviguons.
Nous l’avons en tête à chaque sortie.
Il y a des dégâts sur le bateau et notamment à l’arrière de la coque centrale à l’emplacement du safran.
Nous allons devoir sortir le Maxi Edmond de Rothschild de l’eau dans les prochains jours.
Nous avions prévu notre qualification pour la Jacques Vabre et pas mal de navigations… mais c’est comme ça !
Nous allons nous adapter au nouveau planning que nous impose cette avarie.
Cela fait partie de la vie des projets de course au large et le point positif est que nous devrions être en capacité d’être de retour pour prendre le départ de la Rolex Fastnet Race début août » estime Charles Caudrelier.
Maxi Edmond de Rothschild. | YANN RIOU / POLARYSE / GITANA SA
Au sein du Gitana Team c’est donc une course contre la montre qui débute pour que l’équipage puisse rapidement retrouver le chemin des entraînements et que cet épisode ne soit plus qu’un mauvais souvenir. (Source service presse)
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