Actualités  –  publiée le 10/10/2024 par Équipe de rédaction Santélog

Neurology

Une neuro-inflammation plus élevée chez les jeunes adultes est liée à des performances moindres aux tests cognitifs à la quarantaine (Visuel Adobe Stock 95363129) Une image contenant texte, Police, logo, Graphique

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Cette recherche, menée par des neuroscientifiques de l’Université de Californie – San Francisco (UCSF) implique des facteurs connus comme l’inflammation et la santé cérébrovasculaire, et démontre, précisément les effets du stress dans la vingtaine sur les capacités cognitives à la quarantaine précisément, une neuro-inflammation plus élevée chez les jeunes adultes est liée à des performances moindres aux tests cognitifs à la quarantaine.

Ces conclusions, présentées dans la revue Neurology, rappellent aussi l’impact de toutes les comorbidités de l’obésité sur la santé cérébrale et cognitive. 

Car cette corrélation entre le stress et le déclin cognitif est accentuée pour les jeunes adultes qui présentent des niveaux plus élevés d’inflammation, associés à l’obésité, à l’inactivité physique, aux maladies chroniques, au tabagisme : ces personnes ont un risque plus élevé de connaître une réduction notable de la fonction cognitive à la quarantaine.

Cette association avait déjà été démontrée entre une inflammation plus élevée chez les personnes âgées et l’incidence de la démence, mais c’est la première recherche à relier l’inflammation au début de l’âge adulte à ce déclin cognitif à la quarantaine.

L’auteur principal, le Dr Amber Bahorik, du département de psychiatrie et des sciences du comportement de l’UCSF et de l’Institut Weill pour les neurosciences relève cependant : « des études à long terme ont déjà montré que les changements cérébraux conduisant à la maladie d’Alzheimer et à d’autres démences peuvent prendre des décennies à se développer.

Nous avons donc voulu vérifier si les habitudes de santé et de mode de vie au début de l’âge adulte peuvent impacter les capacités cognitives à la quarantaine, ce qui peut impacter aussi le risque de démence plus tard dans la vie ».

Stress, inflammation, puis déclin cognitif et démence

Pour lire la suite 🡺 COGNITION : Stress à 20 ans, inflammation à 30 et déclin à 40 | santé log (santelog.com)

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