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Ce dimanche 7 avril, à 13 h devant Belle-Ile, les 13 bateaux en lice dans la nouvelle transatlantique Niji 40 se sont élancés dans de belles conditions.

Après un parcours côtier, l’équipage de Groupe SNEF (Xavier Macaire, Pierre Leboucher, Carlos Manera Pascual) pointait en tête.

La suite des événements sera tonique avec la gestion d’une jolie dépression qui a contraint la direction de course à ajouter une marque virtuelle dans le golfe de Gascogne, pour éviter le plus gros de la tempête.

Belle-Ile a offert un cadre magnifique pour un départ de transatlantique. Une image contenant Police, logo, Graphique, symbole

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Belle-Ile a offert un cadre magnifique pour un départ de transatlantique. | JEAN-MARIE LIOT

Olivier BOURBON. Publié le 07/04/2024 à 14h24

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Class40. 13 équipages ont pris le départ de la Niji40 : belle dépression à venir, un waypoint ajouté (ouest-france.fr)

C’est à 13 h pile, devant le port de Le Palais (Belle-Ile) que le départ de la première édition de la Niji40 a été donné.

Malgré une impatience de s’élancer perceptible, les 13 équipages ont tous pris un bon départ et aucun rappel individuel n’a été à déplorer.

Pas de round d’observation car un parcours côtier (en forme de triangle) était au programme.

La course a ainsi débuté par un superbe bord le long de la côte nord de Belle-Ile, sur mer plate et dans un vent de Sud-Ouest d’une douzaine de nœuds.

À la première marque (la cardinale Est Les Galères, à la pointe de Kerdonis), les marins ont effectué une première manœuvre en envoyant les spis pour partir vers Houat.

Les bateaux sont ensuite repartis au près pour un deuxième passage devant Le Palais.

Revivez le live départ de la Niji40

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C’est parti pour un parcours de 3 500 milles vers Marie-Galante. | JEAN-MARIE LIOT

Deux marins en tête de mât dès les premières minutes !

Fait rare sur un départ, deux marins ont dû monter en tête de mât après moins d’une demi-heure de course.

À bord de La Manche Evidence Nautique, le bout permettant de descendre la chaussette de spi est parti en l’air et la voile ne pouvait donc plus être affalée.

Assisté de ses coéquipiers Nicolas Jossier et Benoît Charon, Antoine Calliste est parti résoudre le problème.

Même punition pour l’équipage italien du Class40 Influence 2 composé d’Andréa Fornaro, Alessandro Torresani et Dominico Capparotti.

Heureusement la mer était peu formée sur zone et les montées au mât se sont bien passées.

Les favoris déjà devant

Après la boucle côtière, au deuxième passage devant Le Palais, l’équipage de Groupe SNEF (Xavier Macaire, Pierre Leboucher, Carlos Manera Pascual) pointait en première position juste devant Everial (Erwan Le Draoulec, Corentin Horeau, Thomas Rouxel) et Amarris (Gildas Mahé, Tom Dolan, Pep Costa).

Trois des grands favoris de cette Niji40, qui tiennent donc leur rang dès le tout début de ce parcours transatlantique de 3 500 milles.

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Groupe SNEF, Everial, Amarris : trois équipages très attendus et déjà en forme en début de course. | JEAN-MARIE LIOT

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Class40. Gildas Morvan, directeur de course, expose les enjeux de la nouvelle transat « Niji 40 »

Les conditions resteront difficiles pour une entrée dans l’action assez dure pour les organismes.

À l’origine, les seules contraintes sur la suite du parcours étaient de laisser l’île de Santa Maria, aux Açores, à tribord puis de contourner Marie-Galante par le Sud.

Le directeur de course Gildas Morvan a dû ajouter un waypoint (une marque de parcours virtuelle) en raison des conditions difficiles annoncées.

« On a déjà une bonne vision de la situation météo avec une dépression qui va croiser le chemin de la flotte lundi dans le courant de la journée », expliquait Benjamin Schwartz,équipier à bord d’Acrobatica, avant le départ.

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Le tenant du titre de la Solitaire du Figaro, Corentin Horeau, à la manoeuvre. | JEAN-MARIE LIOT

La cartographie pour suivre la Niji40

Des vents jusqu’à 50 nœuds dans les rafales et des vagues de 7 mètres sont prévus au plus fort du coup de vent.

C’est pourquoi la direction de course impose aux concurrents de franchir un waypoint dans le cœur du golfe de Gascogne, positionnée par 44°40 Nord et 05°20 Ouest.

L’objectif étant de faire emprunter à la flotte une route sud moins délicate.

« Ce waypoint est très conservateur mais les conditions resteront difficiles pour une entrée dans l’action assez dure pour les organismes », prévient Benjamin Schwartz.

Tenant du titre de la Solitaire du Figaro, Corentin Horeau annonce de son côté : « Il faudra rester humble et bien préserver le matériel.

On devrait ensuite réussir à glisser derrière le cap Finisterre, et après ce sera la belle vie. »