Dr Philippe Tellier | 30 septembre 2024
L’hypertension artérielle expose à un risque élevé d’atteinte infraclinique des petits vaisseaux cérébraux (HSB).
Cette dernière semble bien favoriser le déclin cognitif, les AVC et la démence, même si le lien de causalité n’est pas formellement établi.
L’IRM dévoile certaines anomalies en rapport avec le retentissement cérébral de l’HTA, à type d’HSB, de microbleeds, d’infarctus ou encore d’élargissement des espaces périvasculaires.
La grande fréquence des HSB et les progrès de la neuro-imagerie n’ont pas pour autant levé les incertitudes pathogéniques.
L’imagerie du tenseur de diffusion donne accès à des anomalies structurelles plus précoces de la substance blanche, à la différence de l’IRM conventionnelle qui est moins sensible, y compris dans ses séquences pondérées en T2 du type FLAIR (Fluid Attenuated Inversion Recovery).
Une Contribution de la Framingham Heart Study
L’ancienneté de l’HTA joue très probablement un rôle dans l’apparition et l’aggravation des HSB, une hypothèse soulevée par quelques études et renforcée par la Framingham Heart Study, à la lueur des données recueillies chez les descendants de la cohorte initiale et leur conjoint, recrutés en 1971.
Des mesures répétées de la pression artérielle ont été réalisées, parallèlement à des IRM cérébrales avec imagerie du tenseur de diffusion et des séquences FLAIR.
Ont été inclus 1 018 participants (âge moyen 47,3±7,4 ans initial, et 73,2±7,3 aux bilans ultérieurs), répartis en trois groupes selon l’évolution de la pression artérielle au fil des ans.
Quatre profils ont été définis selon l’évolutions des mesures de pression artérielle entre les bilans de mi-vie et ceux de fin de vie :
Pour lire la suite 🡺 Ce que l’HTA fait au cerveau (jim.fr)
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