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Description générée automatiquement Publié le 13/04/2023

Depuis les années 60, le traitement des cardiopathies congénitales a fait des progrès spectaculaires, au point qu’à l’heure actuelle, plus de 90 % des enfants opérés atteignent l’âge adulte.

L’espérance de vie s’approche plus ou moins de celle de la population générale en fonction de la complexité de la cardiopathie.

De fait, se pose le problème de la morbidité à long terme plus que celui de la survie à court ou moyen terme.

Encore faut-il avoir une idée de la fréquence, de la gravité et de la nature des comorbidités dans un tel contexte, notamment dans le cas des cardiopathies congénitales simples, qui, d’ailleurs, ne nécessitent pas une correction chirurgicale dans tous les cas.

Une étude de registre rétrospective danoise s’est penchée sur la question.

Au total 17 157 patients (dont 52 % de femmes) atteints d’une cardiopathie congénitale dite simple (opérée ou non) suivis entre 1977 et 2018 ont été comparés à 171 570 témoins appariés selon l’âge, le sexe et l’année de naissance.

Le plus souvent, il s’agissait d’une communication interauriculaire (37,7 %) ou encore d’une communication interventriculaire (33,9 %), les autres cardiopathies à type de sténose pulmonaire ou de persistance du canal artériel étant plus rares.

La durée médiane du suivi a été estimée à 21,2 années (écart interquartile : 9,4–39,0) dans le groupe des cas, versus 19,8 (9,0–37,0) années dans l’autre groupe.

La comparaison a révélé que le risque de comorbidités (à l’exception des cancers et de l’insuffisance rénale chronique) était globalement plus élevé parmi les patients avec cardiopathie congénitale, ces comorbidités survenant à un âge plus précoce que parmi les témoins.

Pour lire la suite ???? JIM.fr – Cardiopathies congénitales simples, davantage de comorbidités tout au long de la vie

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