Actualités – publiée le 6/06/2018 par Équipe de rédaction Santélog
Nature Communications
3 battements par minute, c’est l’ampleur de la différence « génétique » de réponse de fréquence cardiaque à l’effort. Ces chercheurs de l’Université Queen Mary de Londres et de l’University College London (UCL) identifient 30 nouveaux emplacements (loci) sur les gènes qui déterminent comment le cœur réagit à l’effort. Des données présentées dans la revue Nature Communications, qui participent à la connaissance des principales voies de contrôle de la réponse cardiaque à l’exercice et au rétablissement, et vont permettre de mieux prédire aussi le risque (génétique) cardiovasculaire.
Pour identifier ces 30 loci, les chercheurs britanniques ont analysé les données génétiques et d’électrocardiogramme de 67.000 participants à la cohorte UK Biobank. Leur analyse permet d’estimer l’influence de ces gènes de la manière suivante : La différence de réponse de fréquence cardiaque à l’exercice s’élève à 3,15 battements par minute, selon le score de risque génétique du sujet, tandis que la différence de réponse de la fréquence cardiaque à la récupération peut différer de 10,4 battements par minute.
Ces résultats pourront être utilisés pour améliorer la détection de patients ayant une fréquence cardiaque altérée au cours du rétablissement ou plus largement des personnes à risque génétique plus élevé de décès de maladie cardiaque.
Enfin, ces données ont des implications pour développer de nouvelles thérapies pour traiter les anomalies du rythme cardiaque et optimiser la santé cardiaque.
Source : Nature Communications 16 May 2018 doi:10.1038/s41467-018-04148-1 Thirty loci identified for heart rate response to exercise and recovery implicate autonomic nervous system