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A l’occasion de Movember, mois de sensibilisation aux cancers masculins, l’Institut Curie fait le point sur les avancées qui permettent d’améliorer la prise en charge du cancer de la prostate, premier cancer chez les hommes avec 60 000 nouveaux cas par an.

Même si son pronostic est généralement très bon, il est tout de même le troisième cancer masculin en termes de mortalité avec 9 200 décès annuels (en 2021).

07/11/2024 Par Dre Marielle Ammouche Urologie Cancérologie

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Les progrès réalisés concernent tous les stades de la prise en charge, du diagnostic au traitement.

Un nouveau test diagnostique urinaire en développement

Des chercheurs de l’Institut Curie ont découvert de nouveaux biomarqueurs qui pourraient aboutir à la mise en œuvre d’un nouveau test diagnostique.

Ainsi, en analysant les urines des patients atteints de cancers prostatiques et en pratiquant des analyses génétiques, ils ont identifié des ADN non codant.

« En utilisant un séquençage nouvelle génération et des algorithmes innovants d’intelligence artificielle et de bio-informatique, nous avons mis en évidence un ensemble de séquences non cataloguées, significativement surexprimées dans les tumeurs du cancer de la prostate » explique le Dr Antonin Morillon, directeur de l’Unité dynamique de l’information génétique : bases fondamentales et cancer (CNRS-Institut Curie).

A partir de-là, les chercheurs ont mis au point un test de diagnostic urinaire non invasif, rapide et robuste qui pourrait permettre de détecter précocement le cancer de la prostate.

Ce test est actuellement en cours d’évaluation à travers une étude clinique, nommée Hope, menée par l’Institut Curie en partenariat avec l’Hôpital Henri Mondor et l’Institut Mutualiste Montsouris.

Il s’agit de déterminer l’efficacité et l’intérêt de poursuivre le développement de ce test pour le diagnostic, le pronostic et la surveillance active des cancers de la prostate permettant d’éviter les biopsies inutiles.

Les analyses de cet essai démarré fin 2022, et qui a inclus 118 hommes, sont actuellement en cours.

« Par ailleurs, nous ne cessons d’explorer cette partie de l’ADN ‘caché’ très peu connue et qui recèle très certainement d’autres biomarqueurs », ajoute le Dr Antonin Morillon.

L’IA en routine en anatomopathologie

Pour lire la suite 🡺 Cancer de la prostate : quelles avancées ? | Egora

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