Publié le 06/07/2022
« Roulez, roulez, dansez, dansez, c’est bon pour le moral ! » chantait La Compagnie Créole en 1983. Une étude publiée par JAMA Psychiatry confirme ce conseil prémonitoire.
Comme la dépression est la principale source de morbidité liée à la santé mentale avec une prévalence pouvant être réduite par l’activité physique, mais que la relation dose-réponse entre activité et dépression demeure incertaine, les auteurs ont réalisé une revue systématique de la littérature et une méta-analyse d’études prospectives concernant des adultes pour préciser cet éventuel effet protecteur de l’activité physique sur une dépression incidente.
Incluant quinze études rapportant une activité physique et des estimations du risque de dépression, cette méta-analyse porte sur plus de 190 000 participants (représentant un suivi de plus de deux millions d’années-personnes avec plus de 3 000 adultes suivis durant au moins 3 ans).
Les associations spécifiques ont été estimées à l’aide de la méthode des moindres carrés généralisés [1].
Les dépressions répertoriées consistent soit en un trouble dépressif majeur, soit en symptômes dépressifs marqués (elevated depressive symptoms). Les auteurs observent l’existence d’une association dose-réponse curviligne inverse entre l’activité physique et la dépression, avec une hétérogénéité importante et significative.
Un risque de dépression réduit de 25 % avec le niveau d’activité physique recommandé par l’OMS
Pour lire la suite 🡺 JIM.fr – Bouger, c’est bon pour le moral !
Ou écrivez-moi 🡺 gacougnolle@gmail.com