Publié le 15/09/2022
On pense traditionnellement que la BPCO est corrélée à un déclin accéléré de la fonction pulmonaire uniquement à l’âge adulte, causé par certaines expositions et en particulier le tabagisme.
Il existe de nouvelles preuves que certains facteurs dans l’enfance peuvent également avoir des effets néfastes sur la fonction pulmonaire plus tard dans la vie, peut-être en réduisant la croissance pulmonaire ou en initiant le déclin des capacités pulmonaires.
Dans une précédente étude, la prématurité a en particulier été associée à une fonction pulmonaire réduite jusqu’à l’âge de 30 ans, mais ses effets à long terme sur la fonction pulmonaire et la BPCO sont inconnus.
Pour répondre à cette question, une équipe a étudié les associations entre la prématurité, la fonction pulmonaire et la BPCO au cours de la sixième décennie de vie à l’aide des données de la TAHS (Tasmanian Longitudinal Health Study).
Sur les 3 565 personnes de la cohorte TAHS avec des données disponibles sur l’âge gestationnel à la naissance, 1 445 (41 %) participants ont été inclus dans cette étude, dont 740 (51 %) femmes.
Leurs données ont été analysées et la fonction pulmonaire a été mesurée à l’âge de 53 ans.
Les âges gestationnels ont été classés en 4 niveaux : très prématurés (28 à 32 semaines), prématurés modérés (32 à 34 semaines), prématurés tardifs (34 à 37 semaines), ou enfin à terme (plus de 37 semaines).
La corrélation éventuelle entre prématurité et fonction pulmonaire a été examinée.
Les modèles de régression ont également tenu compte du sexe, de l’âge, de la taille, du tabagisme des parents pendant la grossesse, du nombre de frères et sœurs plus âgés, de l’âge de la mère à la naissance et du statut socioéconomique dans l’enfance.
Effet aggravé par le tabagisme actif
Pour lire la suite 🡺 JIM.fr – Avec la prématurité, il y aurait déjà de la BPCO dans l’air…
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