Publié le 13/12/2023
Après une thrombose artérielle responsable d’une ischémie cérébrale, les thrombolytiques augmentent la conversion du plasminogène en plasmine, provoquant la dissolution du caillot et, idéalement, le rétablissement de la perfusion cérébrale.
La ténectéplase, couramment utilisé dans le traitement de l’infarctus du myocarde, commence à être utilisé dans l’accident vasculaire cérébral (AVC) ischémique aigu.
Plusieurs substitutions d’acides aminés lui accordent une demi-vie plus longue (18 minutes) permettant une administration en un seul bolus, une spécificité pour la fibrine 14 fois plus élevée et une résistance à l’inhibiteur de l’activateur du plasminogène-1, 80 fois plus élevée, en comparaison avec le traitement thrombolytique de référence de l’AVC, l’altéplase.
Les effets secondaires redoutés de la thrombolyse intra-veineuse (IV) de l’AVC ischémique aigu sont la conversion hémorragique de l’AVC ou d’autres événements hémorragiques significatifs.
Des études récentes la comparant à l’altéplase suggèrent que la ténectéplase pourrait être plus efficace pour rompre un thrombus et présenter un risque moindre d’hémorragie intracrânienne, en raison d’une spécificité accrue.
La ténectéplase (au coût moins élevé que l’altéplase) a reçu une recommandation de l’AHA (American Heart Association) de grade IIb indiquant qu’il est raisonnable de traiter les patients souffrant d’un AVC ischémique aigu éligibles pour une thrombectomie mécanique qui se présentent dans les 4,5 heures suivant l’apparition des symptômes, par un bolus IV unique de ténectéplase (0,25 mg/kg, maximum 25 mg).
Pour lire la suite 🡺JIM.fr – AVC ischémique aigu : plaidoyer pour la ténectéplase
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