Par Marielle Ammouche le 06-12-2023
Des chercheurs français ont voulu en savoir plus sur les liens unissant un mauvais régime alimentaire, le microbiote et le développement de l’athérosclérose.
Pour cela cette équipe (Inserm-Université Paris Cité) a utilisé un modèle spécifique de souris.
Ils ont tout d’abord précisé l’ensemble des effets négatifs d’un régime riche en graisses et pauvre en fibres.
Ainsi, il était déjà connu que ce type d’alimentation augmente les facteurs de risque métaboliques (prise de poids, hyperglycémie, résistance à l’insuline, hépatomégalie, foie gras…).
Mais en plus, les chercheurs ont montré que ce régime est également associé à un déséquilibre global du microbiote qui entraîne une altération des métabolites produits par les bactéries.
En particulier, la baisse de la fermentation des fibres entraîne une baisse des acides gras à chaînes courtes qui sont connues pour avoir un impact positif sur la santé.
Ce déséquilibre donne lieu, non seulement aux facteurs de risque métaboliques, mais également à une aggravation de l’athérosclérose au niveau vasculaire avec un accroissement des plaques et une inflammation.
Point positif cependant, une intervention thérapeutique via une supplémentation en fibres permettait de contrer ces effets.
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