Dr Philippe Tellier | 12 mars 2024
L’étude d’un registre mondial confirme la fréquence des comorbidités dans l’asthme sévère, et leur association à un moins bon pronostic de l’asthme, ainsi qu’à une augmentation de l’utilisation d’une corticothérapie systémique.
Depuis une dizaine d’années, la prise en charge de l’asthme se doit d’être personnalisée et la recherche des facteurs de risque modifiables, incluant les comorbidités, a tout lieu d’être systématique, selon les recommandations du projet GINA (Global Initiative for Asthma).
Les comorbidités multiples sont d’ailleurs fréquemment identifiables chez les patients asthmatiques et leur impact semble considérable, tant à l’échelon individuel que collectif, notamment en termes de coûts directs et indirects.
3 catégories de comorbidités associées à l’asthme
Ces comorbidités se répartissent globalement en trois catégories qui peuvent se chevaucher :
(1) celles liées à l’inflammation de type T2 ;
(2) celles imputables à la corticothérapie systémique (obésité, HTA, apnées du sommeil, dyslipidémie, diabète, ostéoporose…) ;
(3) celles qui simulent ou aggravent les symptômes de l’asthme indépendamment des précédentes : c’est le cas du reflux gastro-œsophagien ou encore de la BPCO.
Les comorbidités de la première catégorie, marqueurs de l’inflammation de type T2, impliquent en priorité les lymphocytes T2 et les cellules lymphoïdes innées de type 2 : il s’agit notamment de la rhinite allergique, de la rhinosinusite chronique, de la polypose nasosinusienne qui sont volontiers associées à des formes plus sévères de l’asthme, également de la dermatite atopique, l’allergie alimentaire, l’œsophagite à éosinophiles.
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