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Philippe Tellier, M.D. 11 mars 2024
Le tabagisme chronique reste une cause majeure de mortalité prématurée à l’échelle mondiale.
Malgré l’intensification des efforts pour lutter contre ce fléau, un quart des décès chez les adultes d’âge moyen en Europe et en Amérique du Nord lui sont attribués.
Cependant, au cours des dernières décennies, les campagnes antitabac ont porté leurs fruits, et de nombreux fumeurs ont cessé de fumer avant l’âge de 40 ans, ce qui a permis certaines études cas-témoins.
Parmi les abstinents qui ont fait le bon choix, la surmortalité attribuable au tabagisme au cours de la vie serait réduite de 90% par rapport aux témoins qui ont continué à fumer.
L’estimation du bénéfice est claire, mais l’analyse manque de nuances.
Le sevrage tabagique est-il bénéfique même à un âge plus avancé ?
Dans l’affirmative, l’effet est-il mesurable en termes d’ampleur et de rapidité de l’effet ?
Un article publié en ligne le 8 février 2024 dans The New England Journal of Medicine Evidence a apporté quelques éléments de réponse à ces questions.
Méta-analyse à quatre cohortes
L’étude était une méta-analyse de données individuelles recueillies dans le cadre de quatre études de cohorte nationales liées au registre des décès de chaque pays. Deux de ces études étaient représentatives à l’échelle nationale. L’enquête nationale sur la santé a porté sur un échantillon de citoyens américains vivant dans la communauté, âgés de 20 à 79 ans, qui ont été inclus chaque année dans la cohorte entre 1997 et 2018. La seconde, l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, comprenait des sujets du même groupe d’âge, dont les échantillons ont été analysés entre 2000 et 2014.
Pour lire la suite 🡺Arrêter de fumer avant l’âge de 40 ans apporte de grands avantages (medscape.com)
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