Une image contenant texte, Police, Graphique, logo

Description générée automatiquement Dr Pierre Margent | 03 octobre 2024

Une nouvelle étude suggère, en cas d’arrêt cardiaque choquable, qu’un positionnement antéro-postérieur des électrodes de défibrillation, quand il est possible, serait associé à un meilleur pronostic que le placement antéro-latéral. 

La fibrillation ventriculaire (FV) et la tachycardie ventriculaire sans pouls perceptible (pTV) sont les pathologies les plus accessibles à un traitement en cas d’arrêt cardiaque extra hospitalier (ACEH).

Une défibrillation précoce peut restaurer l’hémodynamique du patient, avec la possibilité de survie et, à distance, un bon pronostic neurologique.

Aucune étude prospective n’avait évalué le positionnement optimal des électrodes du défibrillateur en cas d’ACEH par FV ou pTV, soit en position antéro-postérieure (AP), soit en position antéro-latérale (AL).

Une étude prospective monocentrique

Une étude de cohorte observationnelle prospective a été mené entre juillet 2019 et juin 2023, chez des patients en ACEH, dans un seul service d’Urgences médicalisées de Portland (Oregon).

Le protocole de prise en charge recommandait un placement des électrodes initialement en position AP si possible, avec position alternative après 3 chocs inefficaces.

En pratique, la position initiale des électrodes de défibrillation était laissée à la discrétion du personnel de réanimation qui intervenait.

L’énergie électrique était d’emblée maximale.

Pour lire la suite 🡺 Arrêt cardiaque extrahospitalier : prendre le cœur en sandwich ? (jim.fr)

Ou m’écrire à 🡺 gacougnolle@gmail.com