Dr Bernard-Alex Gauzere | 01 mars 2024
Si le taux de survie des enfants et des jeunes adultes après arrêt cardiaque extrahospitalier a triplé au cours des 30 dernières années, la mortalité reste élevée, soulignant la nécessité de poursuivre les efforts pour atténuer les facteurs de risque et optimiser la survie.
Chez les enfants, les étiologies des arrêts cardiaques (ACR) diffèrent de celles des adultes.
Ils sont principalement dus à une hypoxie ou à une asphyxie prolongée causée par une insuffisance respiratoire ou circulatoire, alors que les arrêts cardiaques chez les adultes sont généralement causés par une tachycardie ventriculaire/fibrillation ventriculaire due à une maladie coronarienne ou à une insuffisance cardiaque.
Alors que les premiers programmes de formation à la réanimation cardio-pulmonaire (RCP) ont été lancés dans les années 1970, la survie des enfants et des jeunes adultes victimes d’ACR est restée faible, même après l’introduction de directives pédiatriques spécifiques en 1983.
L’accent avait été mis sur la prévention. Cependant, des études récentes indiquent une augmentation de la survie à la suite d’un ACR, dans tous les groupes d’âge.
Plus de 4 000 ACR extrahospitaliers chez des moins de 30 ans entre 1990 et 2020
Les auteurs ont émis l’hypothèse que la mise en œuvre plus large des directives de RCP pédiatrique au fil du temps, ainsi que l’amélioration de la formation des professionnels de la santé, ont participé à l’amélioration de la survie, en particulier chez les malades les plus jeunes.
Pour l’explorer, ils se sont penchés sur le registre suédois des arrêts cardiaques ayant bénéficié d’une RCP qui a permis d’étudier la survie à court et à long terme ainsi que les causes des ACR au cours d’une période de 30 ans.
La cohorte étudiée comprenait 4 804 personnes âgées de 0 à 30 ans, victimes d’un ACR entre 1990 et 2020, chez qui une RCP avait été pratiquée.
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