Accueil Course au large Arkéa Ultim Challenge – Brest
Alors que le skipper du Maxi Edmond de Rothschild se voyait passer la ligne d’arrivée de l’Arkéa Ultim Challenge – Brest en vainqueur ce lundi, jour de ses 50 ans, le trimaran devrait finalement pointer ses étraves devant le port finistérien le lendemain, mardi, après 50 jours de mer.
On fait le point à moins de 24 heures de l’arrivée.
Charles Caudrelier devrait arriver à Brest entre ce lundi minuit et mardi midi. | YANN RIOU – POLARYSE / GITANA S.A.
Laurène COROLLER. Publié le 26/02/2024 à 09h54
Si vous vous trouvez sur la côte atlantique et plus particulièrement sur la pointe bretonne ce lundi, vous pouvez vous rendre compte du phénomène météo qui pose tant de soucis à Charles Caudrelier, leader de l’Arkéa Ultim Challenge – Brest, à quelques heures de son arrivée victorieuse.
Au large de la pointe Finistère, des rafales de vent de Nord à plus de 50 nœuds (un peu moins de 100 km/h) balayent le golfe de Gascogne.
Des vagues de plus de 5 mètres déroulent du Nord-Ouest…
Pas de quoi faciliter la tâche du leader incontesté Charles Caudrelier qui avait été contraint en fin de semaine dernière de faire une escale aux Açores pour laisser passer le gros du mauvais temps.
La prudence est de mise à moins de 500 milles de la ligne d’arrivée.
Arkéa Ultim Challenge – Brest : la cartographie
Arrivée au lever du jour
Selon les dernières ETA (que nous actualiserons pendant cette journée), le skipper du Maxi Edmond de Rothschild devrait arriver ce mardi matin à 8h30 sur la ligne.
Pour les spectateurs présents à Brest, il faudra compter 2 heures entre la ligne d’arrivée et l’amarrage au ponton de la marina du château.
Mais en attendant l’arrivée, Charles Caudrelier tente de ralentir tant bien que mal son maxi-trimaran pour éviter de se retrouver dans des conditions tempétueuses avec un bateau éprouvé par un quasi tour du monde.
À 9 heures ce lundi, le bateau naviguait à allure réduite (16 nœuds) et avait parcouru moins de 450 milles en 24 heures.
VOIR AUSSI : VIDÉO. Arkéa Ultim Challenge. Charles Caudrelier « cette course n’est pas finie… Loin de là »
Derrière, à plus de 1 400 milles, Thomas Coville profite, lui, de conditions plus favorables pour accélérer en approche de la latitude des Canaries tandis qu’Armel Le Cléac’h, troisième à 700 milles de Thomas ne cachait pas sa déception dans son carnet de bord envoyé ce lundi à nos confrères de Ouest-France : « Même Marcel van Triest, mon routeur qui a une longue expérience, me disait qu’il était étonné du manque de réussite que l’on a pu rencontrer, raconte-t-il. On a enchaîné tous les mauvais scénarios. »
Pas de prime pour le deuxième et le troisième…
À sa déception sportive s’ajoute un sentiment d’injustice envers l’organisation qui n’a prévu aucune prime pour les deux concurrents qui complètent le podium : « il n’y a pas de prime, à part pour le premier.
J’ai été surpris, voire un peu dégoûté d’apprendre ça.
La prime pour le premier est de 200 000 €, soit à peu près ce que gagne le vainqueur du Vendée Globe, et après, pour les autres, c’est zéro ! C’est pour l’organisateur…
Quand on sait que chaque bateau payait 200 000 € de droits d’inscription…
Et quand on pense qu’un joueur de tennis qui se fait éliminer au premier tour d’un Grand Chelem gagne 70 000 €, je suis un peu vert. Je ne fais pas ça pour l’argent, mais quand tu passes 50 jours, en course, seul autour du monde, c’est quand même décevant.
Dans toutes les courses que j’ai disputées, même en Figaro, il y a une prime quand on finit sur le podium. »
À noter que des primes pour les podiums de chaque classe sont également attribuées sur la Route du Rhum, course organisée par OC Sport comme l’Arkéa Ultim Challenge – Brest.
Prochaines ETA :
Sodebo Ultim 3 : 29 février
Maxi Banque Populaire XI : 2/3 Mars
Actual Ultim 3 : 12/13 Mars
Ultim Adagio : 14/15 Mars
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