Accueil Course au large Arkéa Ultim Challenge – Brest

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Au départ de Brest le 7 janvier 2024, six marins vont tenter une course autour du monde en solitaire à bord de trimarans géants et volants : l’Arkéa Ultim Challenge.

Cet exercice, monstrueux, est le plus extrême qu’on puisse imaginer pour un coureur au large.

Les pionniers sont Armel Le Cléac’h, Charles Caudrelier, Tom Laperche, Thomas Coville, Anthony Marchand et Éric Péron. Décryptons leurs chances respectives.

Ensemble. En flotte et en solo autour du monde : en Ultim, c’est inédit. Une image contenant Police, logo, Graphique, texte

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Ensemble. En flotte et en solo autour du monde : en Ultim, c’est inédit. | VINCENT CURUTCHET/ALÉA

Bruno MÉNARD. Publié le 21/12/2023 à 06h30

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Arkéa Ultim Challenge. Tour du monde en solitaire en Ultim : qui vaincra le monstre ? (ouest-france.fr)

Maintes fois imaginé et repoussé, l’Arkéa Ultim Challenge est cette fois bel et bien une réalité.

Top départ de Brest le dimanche 7 janvier 2024. L’exercice ultime des Ultim.

L’exercice ultime tout court. Jamais auparavant, on n’a osé tenter cette aventure qui est ce qu’on peut imaginer de plus engagé pour un coureur au large : en multicoque, en solitaire, en flotte, à la voile autour du monde.

Certes, quelques rares marins ont chassé les records en multicoque sur ce même parcours planétaire, les plus emblématiques étant Francis Joyon, François Gabart, Thomas Coville et Ellen MacArthur.

Mais c’était en mode record. C’est-à-dire à la fois sans stratégie de flotte et sans la pression d’autres concurrents, mais aussi sans personne autour et sans l’appui d’une équipe d’organisation pouvant éventuellement aider si l’affaire tourne vinaigre.

Se battre contre la montre n’est pas se battre contre d’autres marins.

Piloter un Ultim en solitaire est déjà un exercice réservé à une poignée de marins d’élite.

Le faire autour du monde, en volant sur des foils et autres « ailes de raie » est encore une autre paire de manches.

L’Arkéa est une course de pionniers

Dans l’histoire, une seule course en flotte à bord de multicoques géants est restée mythique dans l’imaginaire marin : The Race, créée par Bruno Peyron en l’an 2000.

Mais c’était en équipage et les multicoques « no limit » pouvaient être soit des trimarans, soit des catamarans.

À l’époque il y avait un grand débat sur la sécurité et le choix entre deux ou trois coques, Bruno Peyron assurant alors qu’il préférait un catamaran comme son gigantesque Orange « pouvant mieux être transformé en plate-forme sécurisée en cas de démâtage ».

Ce débat est aujourd’hui clos : on y va uniquement en trimaran de 32 mètres sur 23. En Ultim.

Ne pas se tromper : l’Arkéa Ultim Chal­lenge est une course de pionniers.

Le Vendée Globe des Ultim ? Raccourci tentant, mais trop rapide.

Du Vendée Globe, on peut retenir les points communs du parcours qui sont le tour du monde en solitaire, dans le sens des vents dominants, via les trois caps, Bonne-Espérance (Afrique du Sud), Leeuwin (Australie) et Horn (Chili).

Mais il suffit de parcourir les 26 pages du règlement de l’Arkéa Ultim Challenge pour identifier des différences fondamentales, en plus du fait que les six marins navigueront sur des multicoques capables de moyennes à 35 nœuds.

Sur le papier, ces géants peuvent tourner autour du monde presque deux fois plus vite que les Imoca du Vendée Globe. Souvenons-nous que le…

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