Accueil Sport Voile Ultim Challenge

Une semaine après la grosse avarie survenue sur son bateau, Tom Laperche, skipper de SVR-Lazartigue, a évoqué la suite de l’aventure, ce jeudi 25 janvier. Si toutes les options sont sur la table, continuer la course est « une mini-possibilité », dit-il. Abandonner la course et rentrer en cargo ou par la mer semblent les pistes les plus probables.

L’Ultim SVR-Lazartigue est skippé par Tom Laperche sur l’Arkéa Ultim Challenge. Une image contenant Police, logo, Graphique, symbole

Description générée automatiquement

L’Ultim SVR-Lazartigue est skippé par Tom Laperche sur l’Arkéa Ultim Challenge. | PHOTO : DAVID ADEMAS / OUEST-France

Ouest-FranceJacques GUYADER.Modifié le 25/01/2024 à 12h40Publié le 25/01/2024 à 12h30

Abonnez-vous

Arkéa Ultim Challenge. Tom Laperche proche d’un abandon, seule une « mini-possibilité » de continuer (ouest-france.fr)

En escale au Cap (Afrique du Sud), Tom Laperche et son équipe s’affairent pour tenter de réparer SVR-Lazartigue , durement endommagé par la collision avec un ofni (un container ou un cétacé) il y a une semaine (le jeudi 18 janvier), sur l’Arkéa Ultim Challenge.

Alors qu’il devrait être rejoint par Anthony Marchand sur Actual, qui va également faire escale au Cap pour enlever un foil endommagé, le skipper de SVR en dit plus sur la suite de l’aventure.

Une image contenant texte, Police, capture d’écran

Description générée automatiquement Une image contenant ciel, plein air, personne, bateau

Description générée automatiquement

« On a envie d’aller au bout de la démarche, assure Tom Laperche.

Continuer est une mini-possibilité. Mais ce n’est pas simple.

Quand j’ai vu les dégâts, j’ai tout de suite compris que ça allait être compliqué.

Je ne voulais pas y croire. Plusieurs fois pendant les 24 heures qui ont suivi le choc, je me disais que j’allais trouver une solution pour continuer cette course. Je voulais me battre.

Je retournais voir, j’ouvrais toutes les trappes, je me penchais pour observer ce puits de dérive, mais je voyais bien que c’était colossal et que je devais déjà essayer de rejoindre Le Cap.

Et pourtant j’y retournais régulièrement pour essayer de trouver une solution.

J’ai fini par me rendre à l’évidence. »

Rapatriement par cargo ou par la mer ?

Il faut bien comprendre qu’au Cap, rien n’est facile. On a un Ultim pour lequel il est dur de trouver de la place.

Il faut trouver la bonne grue, avoir les autorisations, la logistique, rien n’est simple.

On bosse beaucoup avec nos connaissances locales mais ce n’est pas simple.

Ça ne va pas aussi vite que nous espérerions mais on se bat et on y met beaucoup d’énergie.

Des propos qui ne masquent pas la tendance pessimiste, à cette heure, de pouvoir reprendre la course.

Les pistes d’un abandon pur et simple avec rapatriement du maxi-trimaran par cargo ou par la mer sont d’ailleurs clairement évoquées.

Il y a la mini-possibilité de continuer. Sinon, soit un retour du bateau par cargo ou bien réparer de façon rapide avec une sorte de pansement pour rendre le bateau étanche et le ramener par la mer à vitesse réduite sans dérive.

La décision devrait être imminente.

Ultim Challenge Voile Sport Tom Laperche Concarneau Brest Lorient Bretagne Actualité en continu

Ultime Sport en Bretagne