Accueil Course au large Arkéa Ultim Challenge – Brest
Ce lundi 22 janvier en fin de nuit, un navire de pêche français a croisé la route du leader Charles Caudrelier.
Niels Gins, scientifique et contrôleur à bord, en a profité pour prendre de magnifiques photos du Maxi Edmond de Rothschild entouré d’albatros.
Quand le maxi-trimaran a croisé le bateau de pêche, il était en approche des îles Kerguelen. | NIELS GINS / TAAF
Voiles et Voiliers. Publié le 22/01/2024 à 19h40
Ce lundi 22 janvier, Charles Caudrelier (Maxi Edmond de Rothschild) a croisé un bateau de pêche français en campagne dans les mers australes.
Niels Gins, scientifique et contrôleur des terres australes et antarctiques françaises (TAAF), a pris d’incroyables clichés du maxi-trimaran.
À bord de chaque navire de pêche opérant dans les TAAF, un contrôleur de pêche (en l’occurrence, Niels Gins) doit être présent pour veiller à l’application des mesures réglementaires et recueillir les données essentielles pour le suivi scientifique de la pêcherie.
Représentant du préfet, le contrôleur est également chargé de prendre des photos de la faune marine, des navires aux alentours et, plus rarement, d’évènements rares comme le passage de voiliers de course !
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Ce lundi 21 janvier en fin de nuit, le Maxi Edmond de Rothschild naviguait par 51° Sud, et a croisé à quelques longueurs un bateau de pêche français de l’armement SAPMER. | NIELS GINS / TAAF
En deuxième position de l’Arkéa Ultim Challenge – Brest, Thomas Coville (Sobebo Ultim 3) est aussi entré dans les mers du Sud, et a partagé son émotion après sa première rencontre avec un albatros.
« Quand vous passez le cap de Bonne Espérance, vous entrez dans le monde des albatros.
C’est leur monde, pas le nôtre, comme si vous entriez dans un endroit sanctuarisé. »
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Tom Laperche a touché terre
Derrière les deux premiers, le reste de la flotte est toujours dans l’Atlantique Sud. Armel Le Cléac’h (Maxi Banque Populaire XI) et Anthony Marchand (Actual Ultim 3) devraient atteindre le cap de Bonne Espérance mardi 23 janvier dans l’après-midi, mais Eric Péron (Adagio) devra encore patienter.
En sixième et dernière position, à plus de 4 000 milles du leader, il continue sa traversée de l’Atlantique Sud, en tentant de suivre la ligne orthodromique, pour parcourir le moins de milles possible.
Quant à Tom Laperche (SVR-Lazartigue), il a rallié l’Afrique du Sud pour une escale technique, après avoir subi jeudi 18 janvier une avarie majeure au niveau du puits de dérive de SVR-Lazartigue.
Arrivé comme prévu au large du Cap lundi 22 janvier au matin, il a dû attendre de longues heures avant de toucher terre, à cause de conditions de vent musclées.
Il a finalement été rapatrié au port pour se reposer. À cause du vent fort, SVR-Lazartigue est toujours à l’entrée du port du Cap, avec une partie de l’équipe technique à bord.
(Source : service de presse)
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