Accueil Course au large Arkéa Ultim Challenge – Brest
Le 7 janvier 2024 à Brest, il y aura bien six marins au départ de l’Arkéa Ultim Challenge, le premier tour du monde en solitaire et sans escale en Ultim.
Au terme d’un parcours de 2 500 milles réalisé en Atlantique à bord du maxi-trimaran Adagio, Éric Péron a en effet validé sa qualification.
Il rejoint donc Armel Le Cléac’h, Tom Laperche, Anthony Marchand, Thomas Coville et Charles Caudrelier au casting de ce défi inédit.
Éric Péron a pu prendre la mesure de son maxi-trimaran. | RONAN GLADU
Voiles et Voiliers.Modifié le 27/11/2023 à 14h42Publié le 27/11/2023 à 12h00
Arkéa Ultim Challenge. Éric Péron valide sa qualification avec des pointes de vitesse à 42 nœuds (ouest-france.fr)Bas du formulaire
Parti de Brest, son port d’attache, vendredi 17 novembre, le marin finistérien avait choisi de naviguer en Atlantique et d’aller se confronter au golfe de Gascogne.
« Le golfe de Gascogne en novembre n’est pas toujours facile. Je suis parti avec pas mal de vent, j’avais choisi de me glisser entre les trains de dépression et les zones de hautes pressions pour expérimenter toutes les allures et les différentes configurations dans des conditions variées de mer et de météo, raconte Éric Péron.
J’y suis allé crescendo dans les systèmes rencontrés et les manœuvres, pour appréhender les sensations à bord et trouver, au fur et à mesure, les manettes du bateau.
J’ai pu découvrir les mouvements d’Adagio et prendre mes repères à bord. »
Éric Péron tire un bilan très positif de son parcours de qualification. | RONAN GLADU
Je me sens prêt pour le tour du monde.
Péron poursuit : « Côté sensations, les Ultim sont vraiment des bateaux incroyables !
C’est puissant et encore une fois, tout est très grand, presque loin parfois ; il faut d’ailleurs que je trouve une frontale plus puissante !
J’ai enregistré une pointe de vitesse à 42 nœuds, la sensation est assez extraordinaire !
À bord, il n’y a aucune place pour l’improvisation. Je me suis fait des check-lists pour être sûr de ne rien oublier et prendre le temps de bien faire les manœuvres.
Comme les bateaux sont très grands, un petit problème peut vite avoir de grosses répercussions…
Une chose est sûre, je me suis vraiment senti bien à bord.
Oui, le stress est permanent mais je me suis surpris à aller à la bannette à des allures où le bateau allait vraiment vite.
Je n’aurais pas osé faire ça en Ocean Fifty mais là, je me suis senti à l’aise à bord d’Adagio.
Cette navigation a été enrichissante à tous les points de vue. Je me sens prêt pour faire le grand tour. »
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Éric Péron n’a pas tardé à prendre ses marques à bord de l’Ultim Adagio. | RONAN GLADU
Il reste maintenant un peu plus d’un mois pour poursuivre l’optimisation du bateau, se pencher sur l’avitaillement, continuer les navigations et prendre quelques jours en famille.
« Le départ de l’Arkéa Ultim Challenge va arriver très vite. Je suis très heureux, et impatient, de participer à cette incroyable aventure », conclut Éric Péron.
(Source : service presse)