Actualités – publiée le 17/10/2022 par Équipe de rédaction Santélog
ERS
Les personnes souffrant de syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS) encourent un risque accru de cancer, selon cette vaste étude présentée Congrès international 2022 de l’European Respiratory Society (ERS, Barcelone), la première à documenter l’apnée comme un facteur direct et indépendant de ce risque.
D’autres études, présentées également au congrès de l’ERS, viennent confirmer d’autres effets mieux connus de l’apnée du sommeil, dont la diminution des capacités cognitives et le risque accru de caillots sanguins et de thromboembolie veineuse (TEV).
Le syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS) est un trouble du sommeil courant, affectant entre 7 et 13% de la population, caractérisé par une obstruction partielle ou complète des voies respiratoires pendant le sommeil qui induit plusieurs pauses respiratoires par nuit.
L’apnée peut se manifester par des ronflements bruyants, des halètements, des étouffements et une somnolence diurne.
L’apnée est plus prévalente chez les personnes en surpoids ou obèses, atteintes de diabète, qui fument ou consomment de l’alcool en excès.
Les patients souffrant d’apnée du sommeil non traitée sont plus susceptibles de développer une maladie cardiovasculaire, une démence et une dépression.
Le traitement standard de l’apnée obstructive du sommeil (SAOS) est la thérapie par pression positive continue, une thérapie souvent mal acceptée et tolérée par les patients.
La privation d’oxygène liée au SAOS est associée de manière indépendante au cancer
La première étude : le Dr Andreas Palm, chercheur à l’Université d’Uppsala (Suède) rappelle que si un risque accru de cancer a déjà été suggéré en association avec l’apnée, une association directe et indépendante n’a pas été démontrée et d’autres facteurs de risque connexes pourraient être évoqués.
Cette étude est donc la première à démontrer que la privation d’oxygène liée au SAOS est associée de manière indépendante au cancer.
L’étude a examiné les données de 62.811 patients, 5 ans avant le début du traitement du SAOS, par pression positive continue (CPAP) et ces données ont été rapprochées de celles du registre national suédois des cancers.
Les chercheurs ont pris en compte des facteurs de confusion possibles et ont apparié 2.093 patients atteints de SAOS et d’un diagnostic de cancer jusqu’à 5 ans avant le diagnostic de SAOS avec un groupe témoin de 2.093 patients atteints de SAOS mais sans cancer.
L’analyse révèle que :
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