Pr Marie-Martine Lefevre-colau | 17 avril 2024

Les auteurs rappellent que la sarcopénie est définie par une perte accélérée de la masse musculaire et des performances physiques qui atteint environ 10 % des sujets âgés.

La sarcopénie entraine une baisse des capacités fonctionnelles et de la qualité de vie des personnes âgés et un risque d’effets indésirables tels que les chutes, le handicap, la fragilité et des hospitalisations d’où l’importance de sa prévention.

La sarcopénie a été reconnue comme une maladie propre et individualisable dans la 10ème révision de la CIM.

Parmi les nombreux facteurs de risque de sarcopénie tels que les facteurs génétiques, alimentaires, médicamenteux, le niveau d’activité physique et la sédentarité (AP&S) pourrait jouer un rôle, même si ce lien n’est pas validé à ce jour.

L’amélioration récente des techniques de mesure quantitative de l’AP et du comportement sédentaire, grâce aux podomètres et accéléromètres, et le consensus sur la définition et la mesure de la sarcopénie (recommandations de l’European working group on sarcopenia in older people EWGSOP, ou de l’Asian group of sarcopenia AWGS) chez les sujets âgés devraient permettre de limiter les biais des méta-analyses

Revue systématique d’études observationnelles

Afin d’étudier le lien entre le niveau total d’AP (quantité, intensité) et/ou le comportement sédentaire, et les composantes de la sarcopénie (masse musculaire, force musculaire et performances physique), une revue systématique avec méta-analyse a été menée.

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