Actualités – publiée le 30/08/2023 par Équipe de rédaction Santélog
Nature Neuroscience
Cette équipe de scientifiques de la Northwestern Medicine (Chicago) décrypte ici un fonctionnement des médicaments antipsychotiques très différent de ce « que l’on pensait ».
Ces travaux, publiés dans la revue Neuroscience, pourraient conduire à de meilleurs traitements, en particulier pour les plus de 30 % des patients atteints de schizophrénie résistante.
Les antipsychotiques sont largement utilisés dans le traitement de la schizophrénie et d’autres maladies mentales graves.
Mais avec de fréquents effets indésirables, dont le surpoids et l’obésité, le diabète, la dyskinésie tardive (mouvements corporels incontrôlables) et le parkinsonisme (rigidité, tremblements et lenteur des mouvements).
La schizophrénie est un trouble cérébral débilitant qui touche environ 1 personne sur 100.
Alors que les antipsychotiques existants sont efficaces pour les symptômes caractéristiques de la schizophrénie tels que les hallucinations et les délires, ils sont plutôt inefficaces pour les autres symptômes de la schizophrénie tels que les déficits des fonctions cognitives et sociales.
On estime globalement que les antipsychotiques actuels sont ainsi inefficaces chez plus de 30 % des patients atteints de schizophrénie.
Une nouvelle voie pour de nouveaux traitements
« Il s’agit d’une découverte qui modifie totalement notre compréhension de la base neurale de la psychose », commente l’auteur principal, le Dr Jones Parker, professeur de neurosciences à la Northwestern University Feinberg School of Medicine.
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