La majorité des éruptions cutanées résultant de la prise de certains antibiotiques chez les enfants ne seraient pas de réelles allergies, selon une nouvelle étude montréalaise qui a testé l’efficacité du test de provocation graduelle par voie orale directe.

Par Justine Montminy

Une médecin examine un bébé en pleurs. Profession Santé logo  04/12/2023

Si 10% des enfants présentent des éruptions cutanées lorsqu’ils prennent de la céphalosporine, ils sont souvent considérés comme étant allergiques, mais ne bénéficient pas d’une stratégie de diagnostic appropriée, rapportent des chercheurs de l’Hôpital de Montréal pour enfants et de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill.

En effet, les tests diagnostiques de l’allergie aux céphalosporines recommandés dans la littérature médicale comprennent le test cutané intradermique et la provocation graduelle.

Toutefois, le rôle et l’efficacité des tests cutanés intradermiques dans le diagnostic antibiotique restent incertains et ces tests ne sont pas disponibles pour certains antibiotiques oraux de la classe des céphalosporines, rapportent les chercheurs.

L’étude, publiée dans The Journal of Allergy and Clinical Immunology: In Practice, a tenté de valider l’utilisation de la provocation graduelle par voie orale directe pour diagnostiquer et traiter les enfants soupçonnés d’être allergiques aux céphalosporines.

Ils ont également évalué les caractéristiques cliniques et la prise en charge liées à cette pratique.

Résultats

L’étude a porté sur 136 enfants de 0 à 18 ans ayant eu une réaction non sévère et limitée à la peau, comme de l’urticaire ou une éruption cutanée, après la prise de céphalosporine dans les 10 dernières années.

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