Publié le 27/04/2023
En matière de santé mentale, la pollution atmosphérique est de plus en plus considérée comme un important facteur de risque environnemental, rappelle JAMA Psychiatry, mais les preuves épidémiologiques de l’association entre pollution de l’air et troubles anxio-dépressifs demeurent encore « très limitées. »
Exploitant des informations de la banque de données UK Biobank[1] portant sur près de 400 000 participants, une étude de cohorte a évalué l’influence de l’exposition estimée à plusieurs polluants aériens sur un risque accru de dépression et d’anxiété.
L’appréciation de l’incidence de la dépression et de l’anxiété (respectivement les codes F32-F33 et F40-F48) s’est appuyée sur la dixième révision de la Classification internationale des maladies (CIM-10).
Lors d’un suivi médian de 10,9 ans chez 389185 participants (âge moyen = 56,7 ans), dont 205 855 femmes (soit 52,9 %), 13 131 patients ont reçu un diagnostic de dépression et 15 835 patients un diagnostic d’anxiété.
En parallèle, cette étude apprécie les concentrations moyennes annuelles de pollution atmosphérique par des particules d’un diamètre inférieur ou égal à 2,5 μm (PM2,5) ou compris entre 2,5 μm et 10 μm (PM10).
Les taux de deux polluants de l’air (monoxyde d’azote NO et dioxyde d’azote, NO2) sont notamment évalués à l’adresse résidentielle de chaque participant à l’aide d’un modèle de régression, et l’exposition conjointe à la pollution de l’air est reflétée par un score de pollution de l’air.
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