Publié le 27/12/2022
La maladie coronarienne est un modèle dans le domaine de la prévention secondaire depuis des décennies.
Or, il est une autre localisation de la maladie cardiovasculaire (MCV) qui retient moins l’attention : il s’agit des maladies aortiques au travers notamment des anévrysmes, alors que leur prévalence dans les pays occidentaux se situe entre 5 et 7 %, étant à l’origine d’environ 5 décès pour 100 000 par an.
Ces deux formes de la MCV partagent des mécanismes physiopathologiques au point qu’elles appellent toutes deux le contrôle des principaux facteurs de risque cardiovasculaire, tels l’hypertension artérielle et les dyslipidémies.
La prise en charge des anévrysmes aortiques est-elle aussi rigoureuse que celle de la maladie coronarienne ?
L’observance thérapeutique est-elle à l’identique ?
Ces questions sont à l’origine d’une étude étatsunienne rétrospective menée à un échelon national.
194 144 cas d’anévrysme aortique
Les données ont été recueillies au sein d’une base de données, en l’occurrence l’Optum Clinformatics Datamart, qui a été interrogée sur une période comprise entre 2014 et 2018.
C’est ainsi qu’ont été constitués deux groupes comparables sur le plan démographique.
Le premier compte 194 144 patients adultes atteints d’un anévrysme de l’aorte thoracique et/ou abdominale, le second 3 946 782 patients atteints d’une maladie coronarienne.
Dans tous les cas, des médicaments antihypertenseurs et hypolipémiants ont été prescrits selon les recommandations en vigueur avec les objectifs actuels quant au contrôle de ces facteurs de risque cardiovasculaire.
L’observance thérapeutique a été comparée dans les deux groupes à partir des ordonnances délivrées au cours de la période d’observation, les données étant traitées à l’aide d’une analyse par régression logistique multiple.
Un taux d’observance de 45,0 %
Pour lire la suite 🡺 JIM.fr – Anévrysmes aortiques : le contrôle des facteurs de risque cardiovasculaire laisse à désirer
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