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À 42 ans, Nicolas Charbonnier est l’une des pièces maîtresses du défi suisse Alinghi pour la prochaine 37e Coupe de l’America.
L’ancien champion de dériveur, surnommé dans sa jeunesse « le surdoué », navigue avec le team Alinghi, aujourd’hui (Red Bull Racing) et Ernesto Bertarelli depuis maintenant plus de dix ans.
Réputé pour être discret dans les médias, le régatier s’est livré à Voiles et Voiliers et n’élude aucune question.
Le Français Nicolas Charbonnier est dans la cellule arrière d’Alinghi Red Bull Racing. | SAMO VIDIC/ ALINGHI RED BULL RACING
Didier RAVON. Publié le 20/01/2023 à 17h00
En Suisse, « Charbo », c’est son surnom, est connu comme le « loup blanc » mais il l’est très peu en France, outre le petit milieu de la régate à très haut niveau.
Gamin, Nicolas Charbonnier a commencé à naviguer à Aix-les-Bains avant que ses parents ne déménagent à Antibes.
Très vite, le jeune garçon brille, remportant deux titres de champion de France en Optimist, participe à trois championnats du monde avec comme meilleur résultat une place de dixième.
Il passe en 420 avec Clément Faure, gagne le championnat du monde jeune ISAF, change d’équipier, puis devient double champion du monde sénior avec David Deguine en 1998 et 1999 à Palamós et Athènes, ainsi que champion d’Europe.
En 470, cette fois avec Stéphane Christidis, il termine troisième des championnats d’Europe jeunes avant de remporter le titre sénior alors que les deux compères sont encore juniors.
Après s’être séparé de son équipier parti faire du 49er avec Marc Audineau, « Charbo » navigue avec Tanguy Cariou, puis appelle son meilleur ami, Olivier Bausset.
Mais ce dernier, qui prépare l’internat, n’est pas très disponible. Nicolas Charbonnier fait donc une pause « voile olympique » et commence à régater avec Thomas Coville en Orma sur Sodebo, tout en faisant de plus en plus d’« habitable » (Melges 24, Mumm 30, Corel 45…) avant de partir sur la Coupe de l’America avec K Challenge et Stephan Kandler.
Puis Olivier Bausset le contacte à nouveau et les deux meilleurs copains du monde décident de repartir en 470 mais en limitant le nombre de régates, le jeune biologiste étant très pris par son métier.
Nicolas démissionne de K Challenge, Olivier se met en disponibilité de l’hôpital et le brillant duo se qualifie pour les Jeux olympiques de Pékin 2008, avant de terminer médaillés de bronze, et avant qu’Olivier ne décroche de la voile olympique pour se consacrer à son métier et…
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