Alors que les effets des traitements contre la dysfonction érectile sur les maladies pulmonaires ont été démontrés, une nouvelle association inattendue est aujourd’hui mise en lumière: la réduction des risques de développer la maladie d’Alzheimer.

Par Anaïs Bouitcha

une femme âgée réconforte un homme âgé atteint d'alzheimer Profession Santé logo 09/02/2024

En termes d’associations inattendues, le Viagra est en bonne place.

Inventé pour traiter les douleurs thoraciques induites par l’hypertension artérielle et les maladies cardiaques, on sait déjà que le sildénafil est utile pour traiter les maladies pulmonaires.

Mais voici que la petite pilule bleue pourrait aussi contribuer à réduire le risque de développer la maladie d’Alzheimer (MA).

En effet, une nouvelle étude de cohorte, publiée dans Neurology, la revue médicale de l’American Academy of Neurology (AAN), établit une association entre les inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 (PDE5I) et une réduction du risque de maladie d’Alzheimer.

Jusqu’ici, seules des études animales avaient permis de confirmer ce lien.

18% de risques en moins pour les patients sous traitement

L’équipe de Ruth Brauer, enseignante-chercheure en pharmacoépidémiologie à l’University College de Londres, s’est basée sur les données de recherche médicale IQVIA (IRMD) pour identifier 269 725 participants masculins britanniques, âgés en moyenne de 59 ans, qui avaient récemment reçu un diagnostic de dysfonction érectile entre 2000 et 2017 – marquant leur date d’entrée dans la cohorte.

Près de 55% d’entre eux recevaient un traitement depuis ce diagnostic.

Aucun des participants ne présentait de problèmes de mémoire ou de cognition au début de l’étude, et tous ont été suivis au moins un an après leur diagnostic.

À la fin de la période d’étude, 1119 participants avaient développé la MA.

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