Des chercheurs français viennent d’identifier l’une des molécules qui provoque la réaction allergique, ouvrant la voie à de nouvelles avenues thérapeutiques.

Par Geoffrey Dirat

Crise d'asthme Profession Santé logo 18/04/2024

La science a montré ces dernières années que l’épithélium pulmonaire, ce tapis de cellules qui constitue la surface interne des poumons, est un acteur majeur de l’inflammation à l’origine des maladies allergiques respiratoires, telles que l’asthme et la rhinite allergique.

Cependant, les mécanismes sous-jacents de cette réponse inflammatoire demeurent à ce jour méconnus.

Des chercheurs français viennent toutefois de mettre en évidence l’un d’entre eux.

Dans une étude co-dirigée par deux scientifiques du Centre national de la recherche scientifique, plus connu sous son sigle CNRS, et de l’Inserm (l’Institut national de la santé et de la recherche médicale), ils rapportent en effet avoir découvert l’une des molécules responsables du déclenchement de la réaction allergique.

« Nous démontrons ici que TL1A est une cytokine épithéliale exprimée de manière constitutive dans l’épithélium pulmonaire de l’homme et de la souris », écrivent les chercheurs dans leur étude, publiée dans le Journal of Experimental Medicine.

Ils y précisent que cette cytokine « fonctionne en tant qu’alarme rapidement libérée après une exposition unique à Alternaria alternata», un champignon largement répandu qui est l’un des principaux aéroallergènes associés au développement et à la persistance de l’inflammation allergique et de l’asthme.

Les allergies respiratoires, telle la rhinite allergique, affectent un Canadien sur cinq. Environ 3,8 millions d’entre eux souffrent d’asthme et 250 000 d’asthme sévère.

Chaque année, 250 personnes en meurent au pays, selon Asthme Canada.

Pour lire la suite 🡺Allergies respiratoires: on en sait plus sur le déclenchement de l’inflammation | Profession Santé (professionsante.ca)

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