Actualités – publiée le 31/10/2024 par Équipe de rédaction Santélog
Cell
Parmi les organes du nourrisson qui peuvent bénéficier de l’allaitement maternel, on pense moins systématiquement aux poumons et à l’appareil respiratoire.
Cette équipe de pédiatres du New York Langone Health Center met ici en évidence l’impact profond de l’allaitement sur le microbiome du nourrisson et son rôle essentiel dans le développement pulmonaire et la santé respiratoire.
En décryptant les mécanismes à l’origine de ces effets protecteurs jusque-là mal connus du lait maternel, ces travaux, publiés dans la revue Cell, soutiennent un peu plus l’allaitement maternel comme un moyen naturel et essentiel pour façonner les microbes du nourrisson et favoriser sa santé.
Le lait maternel humain régule le microbiome intestinal du bébé, pendant la première année de vie du nourrisson.
Cela réduit le risque de développer certains troubles respiratoires ou allergies, comme l’asthme.
La recherche montre ainsi que l’allaitement maternel au-delà de 3 mois, favorise la maturation progressive du microbiome dans le système digestif, mais aussi la cavité nasale et la partie supérieure des voies respiratoires du nourrisson.
À l’inverse, l’absence ou l’arrêt de l’allaitement maternel avant 3 mois, perturbe ce développement indispensable du microbiome dans l’appareil respiratoire aussi.
Certains composants du lait maternel, comme les oligosaccharides (des sucres complexes) du lait maternel, ne peuvent être décomposés qu’avec l’aide de certains microbes.
Cette capacité confère un avantage concurrentiel aux microbes capables de digérer ces sucres.
En revanche, les nourrissons sevrés du lait maternel avant 3 mois deviennent les hôtes d’un autre ensemble de microbes, qui va aider le nourrisson à digérer les composants du lait artificiel.
Pour lire la suite 🡺 ALLAITEMENT MATERNEL : Indispensable aussi à la santé respiratoire | santé log
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