Actualités  –  publiée le 1/12/2023 par Équipe de rédaction Santélog

BMJ

Identifier certains aliments comme addictifs pourrait avoir des effets bénéfiques, comme changer les comportements et stimuler la recherche (Visuel Fotolia 187622553) Une image contenant texte, Police, logo, conception

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Cette équipe internationale dont des chercheurs du Fralin Biomedical Research Institute (Virginie) affirme qu’identifier certains aliments comme addictifs pourrait avoir des effets bénéfiques, comme changer les comportements et stimuler la recherche.

Cet appel scientifique à repenser les choix alimentaires à l’échelle mondiale est documenté dans Food For Thought, une édition spéciale du British Medical Journal (BMJ).

Avec leurs collègues des États-Unis, du Brésil et de l’Espagne, ces scientifiques du Virginia Tech ont mené une analyse des aliments ultra-transformés et concluent à la pertinence clinique de la dépendance alimentaire.

L’un des auteurs principaux, Ashley Gearhardt, professeur de psychologie à l’Université du Michigan commente cette conclusion : « en reconnaissant que certains types d’aliments transformés ont les propriétés de substances addictives, nous pourrons peut-être contribuer à améliorer la santé mondiale ».

Même si les gens peuvent arrêter de fumer, de boire ou de jouer, ils ne peuvent pas arrêter de manger

Ce constat d’un autre auteur, Alexandra DiFeliceantonio, professeur à l’Institut Fralin impose d’identifier et de définir les aliments qui présentent le plus grand potentiel et risque de dépendance et de comprendre pourquoi.

Tous les aliments ne présentent pas ce potentiel de dépendance, précisent également les chercheurs : « La plupart des aliments que nous considérons comme naturels ou peu transformés fournissent de l’énergie sous forme de glucides ou de graisses, mais pas les deux ».

Caractériser le risque de dépendance alimentaire par le rapport glucides/lipides : en pratique, les chercheurs donnent l’exemple d’une pomme, d’un morceau de saumon et d’une barre de chocolat.

La pomme a un rapport glucides/graisses d’environ 1 pour 0, tandis que le saumon a un rapport de 0 pour 1.

Pour lire la suite 🡺 ALIMENTS ULTRA-TRANSFORMÉS : Des preuves croissantes de dépendance alimentaire | santé log (santelog.com)

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