Actualités – publiée le 23/07/2022 par Équipe de rédaction Santélog
ECO
La consommation d’alcool est causalement liée à plusieurs cancers.
On aurait pu penser qu’un surpoids pourrait « diluer » les effets néfastes de l’alcool pour la santé.
Cependant, du point de vue du risque de cancer, le surpoids et l’obésité exacerbent plutôt les effets nocifs de l’alcool, révèle cette recherche britannique présentée lors de l’European Congress on Obesity (ECO, Maastricht). Menée auprès de près de 400.000 adultes, l’étude suggère des effets démultipliés de l’alcool sur le risque de cancer en cas de taux élevé de graisse corporelle.
L’analyse confirme également la relation dose-réponse entre des niveaux d’obésité plus élevés et le risque de cancers liés à l’obésité, et cela quelle que soit la consommation d’alcool.
Menée par le Dr Elif Inan-Eroglu de l’Université de Sydney c’est la première étude à démêler la relation complexe entre l’obésité (évaluée par le taux de graisse corporelle, le tour de taille et l’indice de masse corporelle ou IMC), la consommation d’alcool et le cancer.
Une compréhension essentielle à la prévention alors que le surpoids/obésité et l’excès d’alcool sont des facteurs séparément bien documentés de certains cancers : dans le monde, 4% des nouveaux cas de cancer sont liés à la consommation d’alcool et le surpoids et l’obésité sont liés à un risque plus élevé de 13 types de cancer qui représentent plus de 40% de tous ces cancers diagnostiqués.
Enfin l’alcool est la 3è cause évitable de cancer après le tabac et l’obésité.
Mieux évaluer les effets combinés de l’alcool et de l’obésité
L’étude : il s’agit de l’analyse des données de 399.575 participants, âgés de 40 à 69 ans, à 55 % des femmes, participants de la UK Biobank, exempts de cancer au début de l’étude, suivis pendant une moyenne de 12 ans.
Les cancers ont été identifiés à partir des admissions à l’hôpital et des données du registre du cancer.
Les participants ont été répartis en 3 groupes en fonction de leur taux de graisse corporelle, de leur tour de taille et de leur IMC), ainsi qu’en fonction de leur consommation d’alcool autodéclarée.
Les chercheurs ont bien pris en compte les facteurs de confusion possibles, dont l’âge, le sexe, l’alimentation, le niveau d’éducation, l’activité physique, le statut tabagique, la durée de sommeil, le statut socio-économique et les maladies cardiovasculaires existantes ou le diabète de type 2…
Pour lire la suite 🡺 ALCOOL : L’obésité ne dilue pas ses méfaits | santé log (santelog.com)
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