Publié le 04/11/2022
L’accident vasculaire cérébral (AVC), l’une des principales causes de décès et d’invalidité dans le monde pourrait être associé à la consommation l’alcool par de multiples mécanismes, y compris une augmentation de la pression artérielle, des altérations du profil lipidique et de la fonction endothéliale, une réduction du fibrinogène, une modulation de l’inflammation et le déclenchement d’arythmies cardiaques.
Alors que l’on retrouve un lien entre prise d’alcool épisodique excessive et augmentation des maladies cardiovasculaires, une incertitude persiste quant à une potentielle réduction du risque d’AVC sous l’effet d’une consommation faible à modérée d’alcool.
L’étude cas-témoin INTERSTROKE, la plus grande étude internationale sur les facteurs de risque d’AVC, a exploré ces associations.
Cette étude a recruté entre 2007 et 2015 dans 132 centres, 12 913 patients ayant présenté un premier AVC, hospitalisés dans les 3 jours, et un groupe témoin apparié (n = 12 935). L’âge moyen global était de 61,8 [ET 13,4] ans et 40,5 % (10 458) étaient des femmes. Les facteurs de risque étaient évalués à l’aide de questionnaires et de l’examen physique.
La consommation d’alcool autodéclarée a été classée en verres/semaine comme faible (1-7), modérée (7-14 pour les femmes, 7-21 pour les hommes) ou élevée (> 14 pour les femmes, > 21 pour les hommes). La consommation excessive d’alcool épisodique (HED) a été définie comme > 5 verres en 1 journée au moins 1 fois / mois. Une régression logistique conditionnelle multivariée a été utilisée pour déterminer les associations.
La question du vin n’est toujours pas résolue
Pour lire la suite 🡺 JIM.fr – Alcool et AVC, que reste-t-il du French Paradox ?
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