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VIDÉO. Revivez la toute première édition du Vendée Globe
Accueil Course au large Vendée Globe
Il y a 34 ans, le 26 novembre 1989, treize skippers prenaient le départ de la toute première édition du Vendée Globe.
L’organisation a partagé une vidéo qui nous replonge dans ces mythiques images d’archive.
Alain Gautier sur son bateau le Generali Concorde en préparation du Vendée Globe Challenge, course autour du monde en solitaire. | ARCHIVES PHILIPPE CHEREL / OUEST FRANCE
Voiles et Voiliers Publié le 26/11/2023 à 16h26
VIDÉO. Revivez la toute première édition du Vendée Globe (ouest-france.fr)
https://www.facebook.com/watch/?v=3559358941005608
Titouan Lamazou, premier vainqueur du Vendée Globe
Le 26 novembre 1989, au Sables-d’Olonne, est donné le départ de la toute première édition du Vendée Globe.
Un challenge hors du commun pour les treize skippers qui s’affronteront durant des mois dans les mers du Sud.
Cette première édition est remportée par Titouan Lamazou le 16 mars 1990 après un parcours de 109 jours, 8 heures, 48 minutes et 50 secondes.
VOIR AUSSI : VIDÉO. Le bateau vainqueur du premier Vendée Globe en plein chantier de restauration
Cette édition est notamment marquée par le sauvetage de Philippe Poupon par Loïck Peyron, entièrement filmé par ce dernier.
Couché par une vague, le bateau de Philippe Poupon était resté bloqué à 90 degrés.
Loïck Peyron lui avait alors prêté assistance.
En remorque, avec un peu de vitesse, le bateau s’était redressé.
Un moment fort gravé dans la mémoire des skippers.
La 10e édition du Vendée Globe témoigne du succès de cette mythique compétition, puisque 40 skippers devraient prendre son départ le 10 novembre 2024.
VIDÉO. Trois minutes dans le Grand Sud à bord d’un voilier de l’Ocean Globe Race
Accueil Course au large Ocean Globe Race
Trois minutes dans le désert du grand Sud, à bord de Translated 9, un Swan 65 italien lancé dans la deuxième étape de l’Ocean Globe Race.
Voiles et Voiliers Ocean Globe Race Publié le 24/11/2023 à 12h42
VIDÉO. Trois minutes dans le Grand Sud à bord d’un voilier de l’Ocean Globe Race (ouest-france.fr)
Rangement de voiles, quarts de barre ou de repos, glisse interminable : c’est une tranche de vie dans le Grand Sud que l’on découvre dans cette vidéo du bord, envoyée par l’équipage de Translated 9.
Ce Swan 65 joue les premiers rôles dans cette deuxième étape de l’Ocean Globle Race, porté par sa voilure en ciseaux qu’ils comparent à « la cathédrale San Vittorio ».
INTERVIEW. Alexia Barrier : « On ne veut pas juste être des filles qui partent autour du monde »
Accueil Course au large Trophée Jules Verne
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Fin 2025, Alexia Barrier partira à l’assaut du Trophée Jules Verne, le record du tour du monde, avec un équipage 100 % féminin ambitieux.
Pour se préparer à cette échéance majeure et sélectionner ses équipières, la navigatrice dispose de deux supports : un MOD70, avec lequel elle s’est entraînée cette année, et l’emblématique Ultim IDEC Sport, actuellement en chantier chez Multiplast.
Pour Voiles et Voiliers, Alexia Barrier fait un point complet sur sa préparation et ses ambitions.
Alexia Barrier participera au Trophée Jules Verne à bord d’IDEC Sport, un trimaran de 2006 au palmarès impressionnant. | JEAN-MARIE LIOT
Olivier BOURBON. Publié le 24/11/2023 à 13h30
Voiles et Voiliers : Cette année, vous avez navigué à bord du MOD70 Limosa. Quel a été votre programme ?
Alexia Barrier : Nous avons débuté les entraînements au mois de mars.
L’idée pour la saison 2023 était de faire tourner les équipages pour commencer à sélectionner les filles qui navigueront avec moi sur le Trophée Jules Verne.
En mai, nous avons fait un stage avec Brian Thompson puis battu le record du Run du Lion entre le Grau-du-Roi et le cap Béar.
Les navigations n’ont pas été très nombreuses car le budget n’est pas encore bouclé.
Comme j’ai pris le parti de payer les femmes comme des hommes, la masse salariale du projet est assez conséquente.
Nous sélectionnons les moments de navigations pour qu’ils soient qualitatifs.
Le MOD70 est beaucoup plus volage qu’un Ultim, ça se retourne dix fois plus vite, on navigue toujours sur le fil.
Voiles et Voiliers : Vous avez participé à une seule course, la Rolex Middle Sea Race, avec une victoire à la clé !
Alexia Barrier : Oui. Nous n’avons toutefois pas battu le record de l’épreuve car les conditions météo ne s’y prêtaient pas vraiment, avec majoritairement du près.
Il n’y avait pas beaucoup de concurrence mais nous avons poussé le bateau à fond.
Nous avions un équipage mixte avec quelques spécialistes du multicoque.
Cela nous a permis avec les filles de vraiment pousser le bateau et de toucher ses limites. Il faut savoir que le MOD70 est beaucoup plus volage qu’un Ultim, ça se retourne dix fois plus vite, on navigue toujours sur le fil.
C’est un très bon exercice pour ensuite manier l’Utim de manière performante et en ayant déjà eu des sensations sur un grand multicoque.
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Voile Classique. La Brest Finistère Classic reviendra pour une seconde édition en 2024
Accueil Vieux gréements Classique
Dans le sillage d’une première réussie, la Brest Finistère Classic sera à nouveau au programme de la voile classique en 2024.
Toujours organisée entre la rade de Brest et la baie de Douarnenez, la seconde édition se déroulera donc du 26 au 31 août 2024.
Les grands voiliers de la Brest Finistère Classic régateront à nouveau en baie ou en parcours côtier, en 2024. | THIERRY MARTINEZ
Voiles et Voiliers.Publié le 23/11/2023 à 16h15
« C’est une première, on veut que cette course soit une référence pour les voiliers classiques dans le monde », annonçait le skippeur et co-organisateur de la Brest Finistère Classic Gwen Chapalain, au moment de présenter la première édition, en 2023.
Si quelques mois après cette première, il est un peu tôt pour se prononcer, l’événement paraît tout de même bien parti pour s’installer dans le calendrier.
L’organisateur vient ainsi de confirmer la tenue de la 2e Brest Finistère Classic dans un communiqué :
« La première édition de la Brest Finistère Classic : avait apporté des moments d’âpre régate aux concurrents ainsi que son lot d’images incroyables sur les plus beaux plans d’eau qui soient, la rade de Brest et la baie de Douarnenez, en Finistère.
Ainsi, la deuxième édition s’annonce prometteuse.
LIRE AUSSI :
Brest Finistère Classic. Mât abîmé sur Moonbeam IV suite à une collision avec Mariquita
4e au classement final, Pen Duick était venu apprendre et régater avec un équipage en service civique. | F. VAN MALLEGHEM
Sur invitation, elle s’ouvrira aux yachts auriques, métriques et bermudiens. Quelques conditions seront à respecter ; notamment la longueur hors tout (plus de 10 mètres et le respect des règles de la jauge CIM). Parmi les yachts classiques, seules les unités conçues avant le 28 novembre 1956 seront autorisées à s’inscrire. »
Les inscriptions seront ouvertes à partir du 12 décembre 2023.
Le classement final de la première édition, en 2023 :
1. MARIQUITA (YC des Abers), skipper Jacques Caraës : 10 pts
2. LADY MAUD (YC de l’Odet), skipper Georges-Philippe Fontaine : 19 pts
3. MOONBEAM (YC des Abers), skipper Romain Le Gall : 20 pts
4. PEN DUICK (CN Coutainville), skipper Marius Ferey : 32 pts
5. FYNE (YC des Abers), skipper Gilles Menut : 47 pts
6. MOONBEAM IV (YC des Abers), skipper Marianne Lebleu : 54 pts
(Source : service de presse)
Transat Jacques Vabre. Class40. La réaction des vainqueurs à leur arrivée à Fort-de-France
Accueil Course au large Transat Jacques Vabre
L’option Sud, le match, le bateau, leur tandem…
À peine arrivés en Martinique, Ambrogio Beccaria et Nicolas Andrieu (Alla Grande-Pirelli) livrent leurs premiers mots de victoire sur cette Transat Jacques Vabre 2023 en Class40.
L’émotion des vainqueurs, à leur arrivée en Martinique, après 12 jours et 12 heures de mer. | JEAN-LOUIS CARLI / ALEA
Voiles et Voiliers. Publié le 23/11/2023 à 17h00
Les premières réactions des vainqueurs de la Transat Jacques Vabre 2023 en Class40 à leur arrivée à Fort de France, en Martinique :
L’arrivée
Nicolas Andrieu : « C’est énormément de bonheur. Et passer la ligne a été aussi pour moi un sentiment de délivrance, parce que j’ai trouvé l’intensité de la compétition extrêmement forte, avec les bateaux proches de nous, comme avec les bateaux lointains sur des routes opposées. »
Ambrogio Beccaria : « Cela fait quelques heures qu’on sait qu’on va gagner. On s’interdisait complètement de le dire. C’est énorme, c’est très beau ! »
La route Sud
Nicolas Andrieu : « Avec les informations qu’on avait, c’est le choix qui nous semblait le plus probable.
Mais personne n’avait toutes les cartes en main. Il y avait une part de réussite.
À partir du moment où on avait choisi, cette option, la meilleure chose qu’on pouvait faire, c’était d’abord de finir premier de notre groupe, puis de courir contre la montre et de faire du mieux possible.
Cette ambivalence n’était pas facile à gérer. »
Ambrogio Beccaria : « Les routes étaient assez kif-kif en termes de probabilités. Quand on a pris la décision, il y a dix jours, il n’y avait pas de vent, zéro.
Statistiquement, la route Sud ne pouvait pas être pire. Et on avait aussi déjà investi pas mal de milles pour aller vers alizés. On n’allait pas les jeter pour repartir au Nord.
On trouvait ça plus cohérent. On fait la Jacques Vabre, on va dans les alizés et on y reste ! »
LIRE AUSSI : Transat Jacques Vabre. La victoire pour Ambrogio Beccaria et Nicolas Andrieu en Class40 !
Les skippers répondent aux questions des journalistes, sur le ponton de Fort-de-France (Martinique). | JEAN-LOUIS CARLI / ALEA
Le bateau
Ambrogio Beccaria : « On a une machine incroyable. On se sent plus ou moins tout le temps les plus rapides.
Pour un bateau de course, c’est incroyable. Il est super polyvalent, il accepte plein de choses.
Après, il est très exigeant, mais on a fait que le régler toute la course. Et d’ailleurs, le pilote barre mieux que nous !
Mais on est resté à l’écoute, et on a trouvé des nouveaux modes de conduite. »
C’est ma première transat en course.
Nicolas Andrieu : « C’était super enrichissant. La manière dont on maniait le bateau avant la course et maintenant, elle n’a rien à voir.
On a appris chaque jour. C’est ma première transat en course.
Je voyais ces 15 jours, comme quelque chose d’assez long, et au final ça passe vite, avec tout le temps, des choses à apprendre et à améliorer.
À l’arrivée, on a un haut niveau de maîtrise de ce bateau, et c’est assez agréable.
Je ne connais pas très bien la Class40, que j’ai découvert ces six derniers mois. Le bateau n’a pas de trou.
En plus d’être polyvalent, il est aussi performant tout le temps.
On pratique un sport mécanique à bord d’un prototype ; alors c’est bien d’avoir de bons pilotes, mais une bonne machine c’est essentiel. »
On a appris à se connaître sur cette Jacques Vabre.
Leur duo
Ambrogio Beccaria : « Avant la course, on n’a pas eu beaucoup de temps pour se connaître.
C’est notre 3e course. On a appris à se connaître sur cette Jacques Vabre.
J’ai découvert que Nico a un côté très sincère et surtout j’ai vu que dans les moments les plus durs, c’est là qu’il rebondit le plus haut…
Un peu comme une petite balle de tennis ! Cela m’a donné plein d’énergie, parce que je me sens un peu fonctionner comme ça.
Dans une course en double, où tu partages tout, on s’emmenait vers le haut tout le temps. Dès qu’on avait un moment dur, on trouvait beaucoup de force »(Source : service de presse)
Transat Jacques Vabre Ambrogio Beccaria Alla Grande Pirelli Class40