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Trophée Jules Verne. Une 8e équipière rejoint l’équipage féminin de The Famous Project CIC
Accueil Course au large Trophée Jules Verne
La navigatrice australienne Stacey Jackson sera la 8e équipière à embarquer à bord du maxi-trimaran IDEC Sport lors de la tentative pour le record du Trophée Jules Verne, tour du monde en équipage sans escale ni assistance.
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Stacey Jackson sera la 8e équipière à embarquer à bord du maxi-trimaran IDEC Sport. | THE FAMOUS PROJECT CIC
Voiles et Voiliers – Source service presse.
Publié le 12/11/2025 à 18h07
Trophée Jules Verne. Une 8e équipière rejoint l’équipage féminin de The Famous Project CIC
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Alexia Barrier, initiatrice de ce projet 100 % féminin, avait toujours à l’esprit l’idée de naviguer à huit, mais ce n’est que récemment que le nom et le profil de Stacey, navigatrice chevronnée avec deux tours du monde en équipage à son actif, se sont naturellement imposés.
L’Australienne de 42 ans, en plus de son expérience des mers du Sud, apporte un large panel de compétences, allant de sa qualité de maître voilier à sa capacité de formatrice aux techniques de survie.
Ce sont donc 8 femmes de 7 nationalités différentes, Française, Britannique, Néerlandaise, Américaine, Néo-Zélandaise, Espagnole et Australienne, qui présideront cet hiver aux destinées du maxi-trimaran IDEC Sport, avec dès le 17 novembre prochain, le début du stand-by dans l’attente de la meilleure fenêtre météo envisageable.
Enthousiasme et expérience…

Le maxi-trimaran IDEC Sport s’élancera avec 8 femmes à son bord sur le record du Trophée Jules Verne actuellement détenu par Francis Joyon sur ce même Idec Sport. | THE FAMOUS PROJECT CIC
« Après seulement deux jours de navigation à bord sur le maxi-trimaran, j’ai vu que Stacey avait déjà tout compris au bateau » confie Alexia Barrier, qui se félicite du choix de la nouvelle et dernière recrue nécessaire à compléter l’équipage de The Famous Project CIC.
« Dee Caffari connaissait Stacey de longue date.
Son profil cadre parfaitement avec nos besoins, mais son enthousiasme et son tempérament nous ont particulièrement séduit.
Nous allons pouvoir mieux organiser nos systèmes de quart avec 8 navigatrices, sachant que je suis hors quart, plus particulièrement mobilisée par la navigation et la stratégie. »
Et Dee Caffari de renchérir : « Nous avons vu avec la blessure d’Annemieke Bes au dos, provoquant une immobilisation, combien un équipage de 7 personnes était vulnérable.
J’ai eu l’occasion de naviguer contre et avec Stacey. Son expérience nous sera très précieuse.
Elle connait déjà la moitié de l’équipage et son intégration a été parfaite. »
Ce sera difficile et terriblement stimulant.
Toujours en quête de grand défi, Stacey Jackson trouve avec The Famous Project CIC un challenge à la hauteur de ses rêves les plus fous.
« Je mesure la chance qui m’est offerte de prendre part à cet immense défi, raconte-t-elle.
Pouvoir ainsi jeter les bases d’un nouveau standard, d’un nouveau record pour les navigatrices à venir est vraiment motivant.
J’ai été merveilleusement reçue par l’équipage, dont je connais certains membres.
Le bateau est vraiment impressionnant.
Je vais sortir de ma zone de confort, c’est certain, et c’est aussi cela qui me motive.
Je sais ce qui nous attend. Ce sera difficile et terriblement stimulant.
Mais l’équipe est top et prête à faire front. »
LIRE AUSSI :
Trophée Jules Verne. The Famous Project CIC : sept femmes à l’assaut du tour du monde en Ultim

« Je mesure la chance qui m’ai offerte de prendre part à cet immense défi ». | THE FAMOUS PROJECT CIC
La bio de Stacey Jackson
Née le 2 juin 1983 à Moolooba, Australie
Stacey compte 15 ans d’expérience au plus haut niveau, aussi bien en régate, qu’en course au large.
Elle a participé à la Sydney-Hobart 11 fois, et une fois à la Rolex Fastnet Race.
Elle compte deux participations à la Volvo Ocean race (The Ocean Race), tour du monde en équipage et avec escales.
L’équipage de The Famous Project CIC
Alexia Barrier – France – Capitaine
Dee Caffari – Grande Bretagne – Seconde
Annemieke Bes – Pays-Bas
Rebecca Gmuer – Suisse – Nouvelle-Zélande
Deborah Blair- Grande Bretagne
Molly Lapointe – Américano-Italienne – Boat captain
Tamara Xiquita Echegoyen – Espagne
Stacey Jackson – Australie
LIRE AUSSI :
ENTRETIEN. L’expérimentée Dee Caffari vise le Trophée Jules Verne avec un équipage 100 % féminin
Programme
Octobre : entraînement à partir de Brest
15 novembre : début du stand-by
https://www.youtube.com/watch?v=T4sgFa6AGOU&t=1s
Trophée Jules Verne IDEC Sport
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VIDÉO. Transat Café L’Or. En plein milieu de l’Atlantique, deux skippers en prise à « un gros conflit de générations » !
Accueil Course au large Transat Café L’Or
VIDÉO. Transat Café L’Or. En plein milieu de l’Atlantique, deux skippers en prise à « un gros conflit de générations » !
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Sur la Transat Café L’Or, la course se fait longue en Class40 mais l’important est de garder une bonne entente à bord, comme le prouvent Achille Nebout et Gildas Mahé à bord d’Amarris.
Alors qu’ils ne comptent plus les jours de course, ils nous racontent en vidéo la nature d’un « gros conflit de générations » qui les divise.
Voiles et Voiliers – Modifié le 12/11/2025 à 15h02
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Dans cette Transat Café L’Or qui s’éternise pour les Class40, Achille Nebout et Gildas Mahé ne comptent plus les jours à bord d’Amarris.
« On se croirait en Mini » souffle Gildas Mahé, avant de révéler « un gros conflit de générations » qui anime le Class40 Amarris.
Ayant perdu ses écouteurs à transmission osseuse, le skipper Achille Nebout ne peut utiliser ceux de son co-skipper, de 15 ans son aîné.
Gildas Mahé a des écouteurs filaires, branchés à un MP3, incompatibles avec le matériel d’Achille…
« On a un gros problème » rit Gildas Mahé.
Transat Café L’Or : la cartographie
VOIR AUSSI : VIDÉO. Transat Café L’Or. Quelle option sera payante en Class40 ? « Difficile d’affirmer qui va passer devant »
Amarris, qui a choisi l’option Sud, navigue ce mercredi matin en 8e position, à 218 milles des leaders SNSM Faites un don !, qui mènent aussi le groupe du Nord.
D’après l’organisation de course, les premiers Class40 sont attendus entre lundi et mardi prochain à Fort-de-France.
Pour les autres, la Transat Café L’Or pourrait durer une semaine de plus et les contraindre à se rationner dès maintenant.
Les Antilles se méritent.
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Transat Café L’Or. Rio de Janeiro, Fort-de-France, Carthagène… Où arrivera la prochaine édition ?
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Alors que le contrat avec la Martinique prendra fin à l’issue de la 17e édition de la Transat Café L’Or, et que les candidatures pour accueillir l’épreuve au départ du Havre sont ouvertes jusqu’à la fin de l’année, les rumeurs vont bon train concernant la future destination de l’événement. Rio de Janeiro, Fort-de-France, Carthagène ou encore La Havane sont cités.
Selon nos informations, les trois premières villes sont crédibles, pas la dernière.
Beaucoup de skippers militent pour le Brésil.
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La Martinique a-t-elle accueilli l’arrivée de la Transat Café L’Or pour la dernière fois ? | GUILLAUME SALIGOT / OUEST-France
Ouest-France – Valentin PINEAU (À Fort-de-France, Martinique).
Publié le 11/11/2025 à 07h04
Transat Café L’Or. Rio de Janeiro, Fort-de-France, Carthagène… Où arrivera la prochaine édition ?
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En Martinique, alors que le village de l’arrivée de la 17e édition de la Transat Café L’Or fermera officiellement ses portes le dimanche 16 novembre 2025, avant même l’arrivée des Class40, on espère très fort revoir la flotte dans deux ans.
Cela transpire des discours, notamment ceux des élus, et s’accompagne d’actes concrets.
Après avoir accueilli les trois dernières éditions, elle est actuellement la seule à avoir déposé un dossier complet à l’organisateur pour prendre sa propre succession.
« C’est normal, car ils sont bien préparés », souffle Gildas Gautier.
Rien ne garantit pour autant les Martiniquais de remporter la mise.
Les candidatures sont ouvertes jusqu’à la fin de l’année 2025 et « quelques-unes sont en préparation », souffle le co-directeur de la Transat Café L’Or.
Les skippers militent pour le Brésil
Parmi celles-ci, Rio de Janeiro (Brésil) fait forcément rêver.
« Je ne sais pas si c’est la facilité de construire sur des villes nouvelles, c’est toujours une aventure mais ça peut nous intéresser, rebondit Gildas Gautier, qui confirme également l’intérêt d’un candidat colombien.
Pourquoi pas Carthagène, où la course a commencé (les quatre premières éditions étaient arrivées là-bas) ? »
La rumeur La Havane (Cuba) est en revanche un feu de paille.
« C’est joli mais je ne suis pas sûr que ce soit possible actuellement. »
Lire aussi : « Sur La Route du Rhum, on a multiplié les dons par dix ! » : que viennent chercher Les P’tits Doudous en Imoca ?
Les skippers, eux, militent majoritairement pour un retour au Brésil, où la Transat Café L’Or est déjà arrivée à huit reprises (Salvador de Bahia entre 2001 et 2007 puis entre 2017 et 2019 ; Itajai entre 2013 et 2015).
Ce qui n’est cependant pas sans poser des questions.
Par exemple, sur les convoyages retour par la mer ou encore la possibilité de faire arriver les quatre classes en même temps.
Les taquins répondront que malgré la volonté de l’organisation, cette dernière volonté ne s’est jamais réellement concrétisée à Fort-de-France…
Transat Café L’Or 2025 : accédez à la cartographie et au classement en temps réel
« Ce qui est dommage, c’est de faire potentiellement deux fois le même parcours d’affilée entre La Route du Rhum et la Transat Café L’Or.
La Martinique, c’est super mais si tu vas vers le Brésil, ce n’est pas du tout le même parcours, tu peux te casser la tête dans le Pot-au-noir mais c’est différent.
Aujourd’hui, imposer de passer dans les Canaries, ça fait quand même des schémas stratégiques un peu tordus et ce n’est pas l’idéal », se mouille Jérémie Beyou (Charal), vainqueur en Imoca avec Morgan Lagravière.
« Ça nous arrangerait en effet », rebondit Sam Goodchild (Macif).
Lire aussi : ENTRETIEN. « Être le centre du monde m’effrayait un peu » : après la Café L’Or, Thomas Rouxel veut son propre projet
« Je comprends les skippers. Sur la Transat Café L’Or, on a une tradition qui est celle d’avoir une destination qui s’est renouvelée régulièrement, répond Gildas Gautier.
Par ailleurs, on se rend compte que quand on construit dans la durée sur un site, on a une appropriation populaire qui s’effectue.
Il va falloir qu’on arbitre entre la capacité des sites à nous accueillir et notre envie de construire un événement qui prend de l’ampleur. »
Comme toujours, l’aspect économique aura également une grande importance dans la décision.
L’organisation étudiera les différentes candidatures jusqu’au milieu de l’année 2026 et annoncera la nouvelle destination en décembre 2026.
Transat Café L’Or Sport Voile Département de la Martinique Région Martinique Brésil Colombie Le Havre
Normandie Imoca Sport en Normandie
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VIDÉO. Transat Café L’Or. Quelle option sera payante en Class40 ? « Difficile d’affirmer qui va passer devant »
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VIDÉO. Transat Café L’Or. Quelle option sera payante en Class40 ? « Difficile d’affirmer qui va passer devant »
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L’option Nord croisera-t-elle en tête ? Ou, au contraire, ce sera l’option Sud ?
C’est la question que se posent les équipages de Class40, engagés dans la Transat Café L’Or.
Dans une vidéo de ce mardi 11 novembre, Guillaume Pirouelle, leader de l’option Sud, estime avoir encore toutes ses chances.
Voiles et Voiliers – Source : service presse.
Publié le 11/11/2025 à 16h45
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En ce dixième jour de course sur la Transat Café L’Or, Guillaume Pirouelle et Cédric Chateau glissent dans des alizés encore soutenus.
« Ça va pas mal se calmer dans les jours à venir », prévoit Guillaume Pirouelle.
LIRE AUSSI : Transat Café L’Or. Après son problème de spi, le duo belge fait face à une nouvelle avarie et doit jeter l’éponge
Le duo est en tête du groupe du Sud et pointe à la 3e place du classement général, devancé par deux Class40 « nordistes ».
Face à ces derniers, le skipper de Seafrigo – Sogestran estime qu’il a encore sa chance, même si c’est « difficile pour l’instant d’affirmer qui va passer devant ».
Seules certitudes : « Les prochains jours vont être décisifs » et « la fin va être un peu longue, car pas beaucoup de vent ».
LIRE AUSSI : Transat Café L’Or. Chez les Class40, quelle est l’option gagnante ? L’analyse météo et stratégie
À 14 heures, il restait encore 1 270 milles à parcourir pour Corentin Douguet et Axel Tréhin, le duo en tête de la flotte.
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VIDÉO. Transat Café L’Or. « Il m’a fait peur » : ces Class40 se croisent à quelques mètres au milieu de l’Atlantique
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VIDÉO. Transat Café L’Or. « Il m’a fait peur » : ces Class40 se croisent à quelques mètres au milieu de l’Atlantique
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Avec 36 concurrents encore en course sur la Transat Café L’Or, la flotte des Class40 navigue parfois au contact.
Comme ce lundi 10 novembre 2025, quand deux concurrents se sont croisés de prés. De très près même.
Voiles et Voiliers – Source : service presse.
Publié le 10/11/2025 à 14h14
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« Est-ce qu’on est raccord sur les règles ? », s’interrogent Jules Bonnier et Robin Follin, alors qu’un autre Class 40 arrive en bâbord.
« J’espère, il a été à l’école de voile », lance l’un d’eux.
« Oui, mais bon… », répond l’autre marin.
On sent un petit flottement à bord.
À quelques longueurs du contact, leur concurrent change finalement sa trajectoire.
« Il m’a fait peur ! », rigole l’un des marins du Class40 Solano.
Engagé dans l’option Nord, le duo pointe actuellement à la 4e place de la Transat Café L’Or.
Transat Café L’Or Class40 Course au large
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