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Troubles autistiques : le point sur les interventions auprès des enfants

Revue de presse Mediscoop du 24-11-2023

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Par Mme Aude Rambaud (Saint-Germain-en-Laye) [Déclaration de liens d’intérêts]

– Date de publication : 24 novembre 2023

Troubles autistiques : le point sur les interventions auprès des enfants (mediscoop.net)

Les interventions auprès des enfants atteints de troubles autistiques sont payantes.

Une revue de la littérature parue dans le BMJ montre que le nombre de publications les évaluant a doublé en quatre ans avec des niveaux de preuve élevés pour certaines.

Toutefois les effets les plus significatifs portent davantage sur des composantes ciblées chez ces enfants que sur un bénéfice global, et avec un défaut d’information sur les effets indésirables éventuels.
Afin de statuer sur la prise en charge des enfants atteints de troubles autistiques, une équipe a effectué une méta-analyse sur les différents types d’intervention en matière d’autisme.

Toutes les études de groupe contrôlées testant les effets d’une intervention non pharmacologique chez des jeunes enfants autistes de moins de huit ans ont été incluses.

Ces interventions ont été classées par type d’approche (comportementale, développementale, les deux, basées sur la technologie) et les résultats par domaine (communication sociale, comportement adaptatif, jeu et langage).

L’analyse a porté au final sur 252 études incluant 13.304 participants grâce à une augmentation importante de l’évaluation des approches disponibles au cours des quatre dernières années.
A partir des essais contrôlés randomisés, les interventions comportementales ont été évaluées sur les résultats socio-émotionnels ou les comportements difficiles, les interventions développementales sur la communication sociale, les interventions comportementales développementales « naturalistes » sur le comportement adaptatif, le langage, le jeu, la communication sociale et les caractéristiques diagnostiques de l’autisme.
Enfin, les interventions basées sur la technologie ont été évaluées sur la communication sociale et les comportements sociaux et les émotions.

D’autres analyses ont écarté des biais importants ; les rapports des soignants ou enseignants avec l’enfant, ou encore certaines personnes présentant un risque élevé de biais.
Les résultats montrent un effet significatif de certaines approches dans certaines indications, toutefois les auteurs peuvent difficilement conclure en raison de l’absence de données sur les effets indésirables possibles de ces différentes interventions dans les études.

Référence : Micheal Sandbank et al. – Autism intervention meta-analysis of early childhood studies (Project AIM): updated systematic review and secondary analysis – BMJ 2023;383:e076733

Retrouvez l’abstract en ligne

CANNABIS : 5 années de légalisation au Canada, un bilan

Actualités  –  publiée le 24/11/2023 par Équipe de rédaction Santélog

CMAJ

Les avantages en matière de justice sociale semblent dépasser les avantages pour la santé. (Visuel Adobe Stock 485714381) Une image contenant texte, Police, logo, conception

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Ces 5 années de légalisation du cannabis au Canada aboutissent à « un succès mitigé », conclut cette équipe de la Simon Fraser University (Vancouver) dans le Canadian Medical Association Journal (CMAJ) : les avantages en matière de justice sociale semblent dépasser les avantages pour la santé.

La consommation de cannabis a été légalisée au Canada en octobre 2018, dans le but d’améliorer la santé et la sécurité publiques liées au cannabis et de réduire l’accès des jeunes et les activités illégales liées au cannabis.

Certains professionnels de santé craignaient que la légalisation puisse avoir des effets néfastes en santé publique.

Si ce n’est pas le cas, « les preuves restent limitées pour étayer les avantages de la légalisation en matière de santé publique », résume le Dr Benedikt Fischer, de l’Université Simon Fraser.

« La légalisation du cannabis au Canada ne semble pas avoir été le désastre de santé publique anticipé par certains de ses opposants, mais elle ne peut pas non plus être décrite comme un succès sans équivoque pour la santé publique ».

Les problèmes de santé associés au cannabis n’ont pas vraiment diminué

L’analyse des données médicales canadiennes et d’hospitalisation indique que :

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TROUBLE BIPOLAIRE : Un simple test sanguin pour mieux le diagnostiquer ?

Actualités  –  publiée le 24/11/2023 par Équipe de rédaction Santélog

JAMA Psychiatry

Un simple test sanguin pour mieux diagnostiquer le trouble bipolaire ?  (Visuel Adobe Stock 61590559) Une image contenant texte, Police, logo, conception

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Un simple test sanguin pour mieux diagnostiquer le trouble bipolaire ?

C’est la proposition de cette équipe de Cambridge qui identifie les biomarqueurs sanguins et la signature d’un tel diagnostic, combinés à une évaluation psychiatrique en ligne simplifiée.

Ce nouveau mode diagnostique, documenté dans le JAMA Psychiatry, permet d’identifier les patients atteints de trouble bipolaire- dont beaucoup avaient été diagnostiqués à tort, par les méthodes standards comme souffrant de trouble dépressif majeur.

Le trouble bipolaire touche environ 1 % de la population, soit jusqu’à 80 millions de personnes dans le monde, cependant, chez près de 40 % des patients, il est diagnostiqué à tort comme un trouble dépressif majeur.

L’équipe estime que le test sanguin à lui seul pourrait diagnostiquer jusqu’à 30 % des patients atteints de trouble bipolaire, mais qu’il est encore plus efficace lorsqu’il est associé à une évaluation en ligne de la santé mentale du patient.

L’intégration de ce test sanguin basé sur des biomarqueurs, dans le protocole de diagnostic clinique des troubles bipolaires pourrait aider les médecins à mieux faire la différence entre dépression et trouble bipolaire. 

L’auteur principal, le Dr Jakub Tomasik, du département de génie chimique et de biotechnologie de Cambridge ajoute : « les personnes atteintes de trouble bipolaire connaissent des périodes de mauvaise humeur et des périodes de très bonne humeur ou de comportement maniaque, mais la plupart du temps, elles ne consultent que lors des phases de mauvaise humeur, ce qui favorise la confusion du trouble avec la dépression ».

Mieux distinguer dépression et trouble bipolaire

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PRÉVENTION CARDIAQUE : Monter 5 étages par jour peut réduire de 20 % le risque !

Actualités  –  publiée le 25/11/2023 par Équipe de rédaction Santélog

Atherosclerosis

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Monter à pied 5 étages ou plus par jour peut réduire le risque de maladie cardiaque de 20 %, selon cette étude menée à l’Université de Tulane (Nouvelle Orléans).

50 marches exactement, conclut l’étude publiée dans la revue Atherosclerosis.

Les maladies cardiovasculaires et l’athérosclérose (Atherosclerotic cardiovascular disease : ASCVD), comme les maladies coronariennes et les accidents vasculaires cérébraux (AVC), sont les principales causes de morbidité et de mortalité dans le monde.

Cependant, « de petites montées d’escaliers, rapides, pourraient être un moyen simple et efficace d’améliorer sa condition cardiorespiratoire et son profil lipidique, en particulier chez les personnes qui ne suivent pas les directives de pratique de l’activité physique », explique l’un des auteurs, le Dr Lu Qi, professeur à l’École de santé publique de l’Université de Tulane.

Monter à pied pour prévenir l’AVC

L’étude analyse des données de la UK Biobank recueillies auprès de 450.000 adultes, suivis durant plus de 12 ans.

A partir de ces données, les chercheurs ont calculé la susceptibilité cardiovasculaire des participants en fonction de leurs antécédents familiaux, des facteurs de risque établis et des facteurs de risque génétiques.

Les participants ont également été interrogés sur leurs habitudes de vie et la fréquence de montée des escaliers.

L’analyse révèle que :

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SUBITISATION : A partir de combien, notre cerveau ne sait plus compter ?

Actualités  –  publiée le 25/11/2023 par Équipe de rédaction Santélog

Nature Human Behaviour

2 mécanismes de traitement distincts contribuent à expliquer la précision du comptage (Visuel Adobe Stock 436413900). Une image contenant texte, Police, logo, conception

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Cette étude, menée par des neurobiologistes des Universités de Tübingen et de Bonn nous explique comment notre cerveau procède pour compter, et pourquoi nos cellules nerveuses sont mieux capables de détecter un petit nombre d’objets, qu’un plus grand nombre.

L’équipe décrypte ici, dans la revue Nature Human Behaviour, 2 mécanismes de traitement distincts qui contribuent à expliquer la précision du comptage.

Lorsque 2, 3 ou 4 objets identiques sont placées devant nous, nous sommes capables d’en reconnaître très rapidement le nombre.

Cependant, au-delà de 5, les compter nous demande beaucoup plus de temps. Pourquoi ?

Cette équipe nous explique qu’en fait, le cerveau enregistre un plus petit nombre différemment d’un plus grand nombre de choses.

2 processus de comptage distincts : nous sommes généralement capables de détecter un petit nombre de choses très rapidement et correctement.

Ce processus d’immédiateté est nommé « subitisation ». Cependant, notre cerveau passe à une autre méthode lorsqu’il y a 5 éléments ou plus : cette méthode nécessite plus de temps, et de plus en plus avec le nombre d’objets, et nos réponses deviennent de moins en moins précises.

Certains scientifiques ont émis l’hypothèse qu’il existe donc 2 méthodes de traitement différentes dans le cerveau : une méthode précise pour les petits nombres et un mécanisme d’estimation pour un plus grand nombre de choses.

« Cette hypothèse des 2 méthodes, de subitisation et d’estimation restait contestée », explique l’un des auteurs principaux, Florian Mormann, chercheur à l’université de Bonn : « il se pourrait aussi que notre cerveau fasse toujours une estimation, mais que les taux d’erreur pour un plus petit nombre de choses soient si faibles qu’ils passent simplement inaperçus ».

L’étude apporte la réponse : 

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