SYNDROMES PARKINSONIENS
Par le Dr Harold Mouras (EA 7273 – Centre de Recherche en Psychologie, Université de Picardie Jules-Verne – Amiens) [Déclaration de liens d’intérêts]
Article commenté :
Aerobic Exercise: Evidence for a Direct Brain Effect to Slow Parkinson Disease Progression
Eric Ahlskog.
Mayo Clin Proc. 2018 Mar;93(3):360-372. doi: 10.1016/j.mayocp.2017.12.015.
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Actuellement, aucune substance médicamenteuse n’a démontré son réel effet pour freiner la progression de la maladie de Parkinson. Les symptômes particulièrement importants sont le déclin cognitif et les symptômes moteurs installés chez les malades atteints depuis longtemps et qui ne répondent pas à l’administration de substances dopaminergiques.
L’effet de l’activité physique aérobie sur l’atténuation de la progression de la maladie est encore peu reconnu dans la littérature. Des preuves issues d’essais contrôlés et randomisés ne sont pas près de venir car les difficultés méthodologiques apparaissent certaines.
Cependant, différentes études scientifiques convergent quant à leurs résultats montrant que l’activité physique aérobie impliquant une dimension cardiovasculaire, influence directement les processus cérébraux impliqués dans la progression de la maladie de Parkinson.
Dans cette revue de littérature, les auteurs ont souhaité évaluer objectivement les preuves d’un bénéfice de la pratique d’une activité physique sur l’évolution de la maladie. Ils se sont focalisés sur l’effet de l’exercice sur le parkinsonisme, la cognition, la structure du cerveau et ses fonctions.
L’ensemble des arguments rassemblés au sein de cette revue de la littérature tend à montrer un effet bénéfique de l’activité physique aérobie et du fitness cardiovasculaire sur la progression de la maladie.
Date de publication : 10 décembre 2018
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