Publié le 10/05/2023
L’infarctus du myocarde avec sus-décalage du segment ST (STEMI) se définit par une nécrose myocardique transmurale avec une élévation du segment ST à l’ECG, qui ne cède pas rapidement après administration de trinitrine.
La pratique régulière d’une activité physique (AP) conforme aux recommandations de l’Organisation mondiale pour la santé a un effet protecteur sur le risque cardiovasculaire.
Elle réduit la probabilité de présenter un infarctus du myocarde (IM), dont la prévalence élevée en fait un enjeu de santé publique au plan mondial.
Ce n’est pas tout : s’adonner à une AP permettrait également de diminuer la sévérité de cet évènement aigu.
En effet, selon une étude prospective Copenhagen General Population Study, conduite auprès de 14 223 personnes, les pratiquants d’une AP d’intensité légère à modérée avaient un taux de survie plus élevé après IM que leurs pairs inactifs (1).
Ce travail, toutefois, n’évaluait pas la relation entre AP et biomarqueurs cardiaques, reflets de l’étendue potentielle de l’infarctus.
Une étude de cohorte sur près de 100 malades
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