Publié le 05/04/2023
De toute évidence, les maladies mentales ont un impact sur le risque d’accident de la route.
Comme le rappelle une équipe du Canada proposant une revue systématique sur ce thème, les troubles psychiatriques (et aussi les effets indésirables de médicaments prescrits pour les traiter : somnolence, baisse de vigilance…) entraînent un « effet adverse sur les compétences au volant des véhicules à moteur ».
On pourrait d’ailleurs étendre cette observation aux cyclistes et aux autres usagers de la voie publique, y compris bien sûr les piétons, moins attentifs en cas de symptômes psychiatriques ou/et d’effets latéraux de certains traitements.
Le but de cette étude canadienne est « de synthétiser et d’évaluer d’un œil critique les données probantes sur le risque d’accidents pour les conducteurs de véhicules automobiles souffrant de troubles psychiatriques.
Après avoir identifié 24 études satisfaisant à leurs critères d’inclusion (huit études de cohortes, dix études cas-témoins, et six transversales), les auteurs observent que 15 études rapportent un risque accru d’accident de véhicule automobile en cas de troubles psychiatriques (au contraire des 9 autres), mais ne distinguent aucun type particulier de trouble susceptible d’être associé de façon constante à un risque accru d’accident de la route.
Pour lire la suite ???? JIM.fr – Accidents de la route et troubles psychiatriques, quelle ligne de conduite ?
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