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Entre 2008 et 2022, l’espérance de vie en bonne santé a augmenté de 1 an et 9 mois pour les femmes et de 1 an et 6 mois pour les hommes. L’indicateur avait reculé en 2020, dans le contexte de la crise sanitaire du coronavirus, puis il a augmenté fortement en 2021.
Article rédigé par France Info Radio France Publié le 22/12/2023 06:37
Un couple de retraités dans le sud de la France. (NICOLAS GUYONNET / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP)
À 65 ans, une femme peut espérer vivre encore 11,8 ans sans être limitée dans les activités de la vie quotidienne par un handicap ou une maladie et un homme 10,2 ans, selon une étude de la Drees (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) publiée vendredi 22 décembre.
Comme chaque année, la Drees dévoile l’évolution de l’espérance de vie sans incapacité, qui « correspond au nombre d’années qu’une personne peut espérer vivre sans être limitée dans les activités de la vie quotidienne ».
La Drees a choisi de se pencher sur cet indicateur car si « l’espérance de vie à la naissance s’allonge régulièrement », ces « dernières années ne sont pas toutes nécessairement vécues en bonne santé ».
Un net recul pendant la crise du coronavirus
Entre 2008 et 2022, l’espérance de vie en bonne santé a augmenté de 1 an et 9 mois pour les femmes et de 1 an et 6 mois pour les hommes.
En 2020, en raison du coronavirus, cet indicateur a subi un net recul, avant d’augmenter fortement en 2021.
Mais en 2022, « au sortir de la crise sanitaire, l’espérance de vie sans incapacité baisse et retrouve le niveau de 2020 ».
La Drees précise cela dit que l’indicateur reste tout de même « sensiblement supérieur » au niveau de 2008.
L’espérance de vie sans incapacité à 65 ans a même augmenté « plus vite que l’espérance de vie au même âge » entre 2008 et 2022, se targue l’étude.
Ainsi, « pour les hommes, les années sans incapacité représentaient 53% des années restant à vivre à 65 ans, contre 47,7% en 2008 ». Pour les femmes, « la part d’années sans incapacité dans l’espérance de vie à 65 ans est passée de 44,7% en 2008 à 51% en 2022 ».
Méthodologie
« Les espérances de vie sans incapacité, pour être calculées, nécessitent de disposer d’estimation de la part de la population déclarant être limitée depuis au moins six mois dans les activités que les gens font habituellement du fait d’un problème de santé ».
L’étude a été menée à travers des entretiens en face-à-face.
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SANTÉ PUBLIQUE – Par Marielle Ammouche le 22-12-2023
Augmentation de l’espérance de vie sans incapacité
Augmentation de l’espérance de vie sans incapacité | egora.fr
L‘espérance de vie sans incapacité continue d’augmenter.
C’est ce qui ressort des nouveaux chiffres de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) mis à jour comme chaque année.
Cette donnée est importante car elle permet de mieux apprécier la situation sanitaire des personnes que la simple espérance de vie.
« En France, l’espérance de vie s’allonge régulièrement, même si elle a été affectée par l’épidémie de Covid-19 et qu’elle n’a pas encore retrouvé sa valeur de 2019, avant l’épidémie », détaille la Drees.
Mais « ces années supplémentaires de vie ne sont cependant pas toutes nécessairement vécues « en bonne santé ».
Ainsi, d’après ce dernier bilan, depuis 2008, l’espérance de vie sans incapacité à 65 ans a augmenté de 1 an et 9 mois pour les femmes et de 1 an et 6 mois pour les hommes.
En 2022, elle atteint 11,8 ans pour une femme de 65 ans et même 18,3 ans sans incapacité forte.
Pour les hommes, elles sont de 10,2 et 15,5 ans respectivement.
Ces chiffres sont supérieurs à la moyenne européenne : de 2 ans et 8 mois pour les femmes et de 1 an et 10 mois pour les hommes en 2021, plaçant la France au 3ème rang pour les femmes, et au 4ème pour les hommes.
L’espérance de vie sans incapacité à la naissance a également augmenté, de 9 mois pour les femmes entre 2008 et 2022 et de 1 an et 1 mois pour les hommes.
Elle s’établit désormais à 65,3 ans pour les femmes et à 63,8 ans pour les hommes.
Sources : Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees, 21 décembre)